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écrire pour les amazones et les autres   [207983] posté le 25/11/2013 09:57:00 par zaboton L’amazone au sein fier
Que personne ne jalouse
Est sortie victorieuse
D’un combat compliqué.
Les chaos qu’elle connût
Personne, non personne
Veut les voir arriver !

C’est sa vie , son bonheur
Son blues et son tracé
Ce combat pour la vie
Tous les jours redouté
Tant de fois dérouté
Remis au goût du jour
Est tellement acharné.

Notre victoire acquise
chaque jour un peu plus
est notre histoire à toutes
un jour encore,des mois,
un an ou plus peut être
Amazone ou guerrière
Amazone et guerrière
le combat continue.....

écrire   [207770] posté le 21/11/2013 09:58:00 par zaboton Jeune ou vieille
riche ou pauvre
il s'est joué de nous
c 'était un sale coup
mais on est toujours là!
pour lui tordre le cou
et le reste aussi
c'en est pas fini!
accrochez vous les filles
on y arrivera!
tout seul on se sent mal
à toutes ,on est géniales!

Conversation avec ma plaie (suite)...   [207675] posté le 18/11/2013 21:33:00 par Petitemarrante, Je te l'avais bien dit de la boucler, de ne pas faire ta maligne à résister. Et bien tant pis pour toi on va te la fermer de force. Et cette fois ci pas avec de la dentelle, non ! Aux gros points qu'on va t'obturer!!!

T'es vraiment pas sympa, parce que qui s'est qui doit repasser sur le billard à cause de toi ? C'est ma pomme.
Remarque la chirurgienne va en profiter pour te relooker un peu. Et oui, madame la plaie, à force de faire de la résistance, "je me ferme, je me ferme pas", tu t'es mise à zigzaguer. Ben oui, c'est pas joli une cicatrice qui zigzag ; tu dois être jolie, harmonieuse, régulière.

On sait jamais des fois que je serais sélectionnée pour un concours des plus belles mastectomies!!! Tu imagines le défilé de mode catégorie un sein sur deux, et toi le non-sein en zigzag. On va perdre le concours c'est moi qui te le dis!!!

Alors maintenant tu vas vraiment la boucler et montrer ta bonne volonté. Prière de ne pas t'infecter comme la première fois et de ne pas tenter de faire un hématome pour chercher à me maquiller comme un arc-en-ciel. Ok?

Ça y est je crois qu'après cette petite conversation ma plaie commence à faire profil bas. Et dire qu'il faut grimper sur le billard pour rabaisser le caquet de cette plaie...

novembre   [207302] posté le 07/11/2013 10:12:00 par zaboton Quand notre esprit s'obstine
A annuler la haine qui parfois
Trop farouche s'immisce
et si malsaine
qu'elle nous fait perdre pied

Quand notre esprit s'embourbe
Dans cette glue trop lourde
Qui parfois nous rend sourde
Au bonheur d'être là!

Quand notre esprit fait face
A ces jours de grisaille
De novembre ou juillet
Et que la vie nous offre encore
Quelques menus cadeaux
soyons au rendez vous
Comme des troubadours
Sans penser à demain!

Conversation avec ma plaie..,   [207274] posté le 06/11/2013 17:55:00 par Petitemarrante, Déception (à prononcer en anglais c'est plus chic), toujours pas cicatrisée... Désolation (idem c'est plus...), des infirmières...
Grande discussion ce matin car chacune espère être celle qui m'annoncera la première la fin de mes soins trois mois après l'opération !
Mais quand donc elle la fermera celle-là ?!?! Je parle de la plaie, bien sur. À croire qu'elle résiste à se la boucler pour m'éloigner de mes rêves de vacances, pour m'empêcher d'acquérir ma vraie prothèse et pour retarder ma reconstruction.
Je lui ai fait quoi, moi, à cette fichue plaie pour qu'elle me traite ainsi?
Bon j'ai été très gentille et patiente jusqu'à maintenant mais ça ne va plus se passer comme ça!
On va avoir une petite discussion toutes les deux. Tu la fermes et très rapidement ou sinon je te colle les grands moyens : deux, trois petits points de coutures et là tu vas voir si tu vas la ramener... Tu seras bien obligée de la fermer et de plus faire ta maligne. Bon alors qu'est ce que tu décides, la plaie? Tu la boucles toute seule naturellement comme pour tout le monde ou j'interviens façon Musclor ? Qui c'est la femelle dominante, non mais... T'as intérêt à te décider et au plus vite, compris madame la plaie, sinon c'est moi qui le ferai pour nous deux et ça va être expéditif parceque tes caprices, je ferme, je ferme pas, ont assez durés. Capito ?
Ahh ça fait du bien les gentilles petites discussions entre ennemies!!!!!!!

Des mots à l'image de l'humeur du jour... Demain sera plus joyeux!   [207256] posté le 05/11/2013 23:43:00 par Teapot Une nuit comme tant d’autres à ne pas dormir.

Pourquoi ? C’est vrai ça, pourquoi ? Ben ouais… normalement tu devrais dormir comme un bébé avec tous les produits qu’ils te biberonnent dans le corps… Et pourtant… et pourtant, tu n’as pas le luxe de dormir du sommeil du juste !!!
Les douleurs sont omniprésentes, morales, physiques… la nuit, le jour… La nuit, la nuit, la nuit, la…

Ce moment qui devrait être un soulagement, celui que tu attends depuis le levé, celui de plonger dans une douce mélopée nocturne… Ce moment n’est plus une bénédiction mais un moment d’angoisse que tu recules au maximum car tu sais que tu vas passer 8h qui t’en paraitront 12, 24, une éternité, à souffrir, pleurer, pensant que c’est ta dernière nuit tellement tu as mal et que tu penses que c’est à ça que doivent ressembler les derniers instants de la vie… la mort quoi ! Après avoir luté contre le sommeil, abrutie, tu abdiques, baisses ta gardes, rends les armes et laisses une Morphée diabolique t’envelopper tout en sachant que cette impression de repos et de paix n’est qu’un leurre… Haut le cœur 1, 2, 3… Le carnaval de Rio est une sonate en comparaison à cette fanfare satanique qui se déchaine dans ton corps à cet instant précis : The Clash, Marilyne Manson et Céline Dion font un bœuf à l’intérieur de toi ! Haut le cœur 1, 2, 3… Tu étouffes, tu suffoques, tu cherches de l’air… Haut le cœur 1, 2, 3… On te casse la colonne vertébrale, on te scie le bassin, on te….

Alors tu attends, 5, 10, 15 minutes… Lentement la douleur rebrousse chemin. Tu oses enfin tourner ton regard, priant le dieu des réveils pour qu’il te dise qu’il va sonner dans quelques minutes… Et pourtant, et pourtant, le put*** de chiffre que tu lis n’est pas celui tant espérer… 2 solutions s’offrent alors à toi : 1) te lever et écumer les innombrables documentaires télévisuels nocturnes qui passent en boucle 2) rester bien au chaud dans ton lit à attendre… Il te reste encore un peu de force, tape 1 et deviens incollable sur l’urbanisme des villes nouvelles en Asie ou docteur ès analyse comportementale de l’élan Canadien. Tu es paradoxalement épuisé et n’a d’autre choix que de subir ton lit. Tape 2. Tu sais alors que ta nuit ne sera qu’un long festival de concerts endiablé.

Morphée… Haut le cœur 1, 2, 3…

Mes pensées...   [207240] posté le 05/11/2013 20:08:00 par nanon,
Il y a un an, Espoiretvie, tu nous quittais.

Aujourd’hui, ces quelques mots vers toi, s’envolent.
Dans mon cœur, tu y es gravée et y resteras, à jamais.

De nombreuses pensées pour toute ta famille...

texte pour chanson   [206022] posté le 10/10/2013 12:01:00 par Meli45, Bonjour,

Merci Zaboton pour ce texte,

j'en profite pour passer un avis : je suis musicienne (amateur), je cherche un texte à mettre en musique ; plutôt des phrases courtes, en rimes..le sujet concerne le cancer évidemment mais je souhaiterais qu'il ne soit pas évoqué de manière directe (un peu comme l'a fait zaboton), plutôt des métaphores.

Il sera mis en musique plutôt dans un style chanson "pop rock", un peu à la manière de noir désir ou de dominique a, pas de variété. Guitare électrique, cordes type contrebasse, voire piano en plus.

2 couplets et un refrain suffisent.

Si cela intéresse une ou plusieurs d'entre vous n'hésitez pas à m'écrire sur mon mail !

Bises à toutes
Meli

merci   [206021] posté le 10/10/2013 10:55:00 par zaboton merci Raymonde,petite soeur de coeur,
je viens d'aller marcher pour évacuer encore un peu de stress!!bisous

zaboton    [206020] posté le 10/10/2013 10:41:00 par ray62, Merci
Pour tes écrits
qui mettent du rose dans nos vies

grisaille    [206018] posté le 10/10/2013 09:00:00 par zaboton quand dans ma pauvre tête
claquent des mots tordus
quand dans mon corps affaibli
j'traque les maux perçus,
la peur au ventre le soir
parfois,le désespoir,
tenace, vient frapper
dans mon lit ,égaré.
Pas de bonbon magique
pour sombrer sans panique
dans un sommeil trop lourd
seules mes petites soeurs
pour écouter,
comprendre et partager
octobre en rose et noir
rend nous un peu d'espoir!
octobre en noir et rose
ne garde que le rose!

Berthe   [205074] posté le 18/09/2013 17:46:00 par coudiol, Super !
Bon choix pour le prénom !

Ma vie, mon cancer, mon blog   [205071] posté le 18/09/2013 16:47:00 par Meluzine Bonjour !

A 32 ans, j'ai été diagnostiquée d'un cancer du sein
il y a quelques mois.
Depuis j’y pensais, je repoussais et finalement je l’ai fait :
j’ai ouvert mon blog !
;
J’y poste des lettres à Berthe, mon cancer…
;

Si ça vous tente de venir y jeter un œil :
;
www.cancerdusein-mavieavecberthe.blogspot.fr

A bientôt !

Merci   [204962] posté le 16/09/2013 14:44:00 par Nenaleriac,
De sentir la détresse
De la copine en perte de vitesse.


D’être là inconditionnellement
Même si ça rappelle de mauvais moments.


De savoir mettre du baume au cœur
Et de calmer les pleurs.

Quels talents!   [204888] posté le 15/09/2013 08:35:00 par Tamaris Vous me faites rire et pleurer....
Comment vous pouvez être si douées...
Je ne trouve pas les mots, je suis bouleversée par ces poèmes.
Vess

Nena ....   [204884] posté le 14/09/2013 22:53:00 par Flb, Think about 99 Luftballons

Qui ont gagné contre la guerre
Qui ont gangné contre la haine d'hier
Ta couvée tient de toi
Ta force sera leur loi
Je me permet de te le dire
Mes filles sont des IZ So Good
Qui casse mon côté Vizir
Peur de quitter la Terre
Avant qu'elles ne soient Robin Hood
De leur propre existence

La peur est là
Mais la vie aussi
Chaque jour te mène au lendemain
Comme tout un chacun
Petit motard je suis
Depuis mes 12 ans
Et les camions sont souvent là
Quand ce ne sont pas les fous du volant
Méchant méchant
Suis toujours là
Et toi aussi
Fais toi confiance
Vice la Vie

Bises et courage

Flb (FendLaBise) ou FLB ( Font Liberation des Belles !!!!)

nenaleriac   [204861] posté le 14/09/2013 14:40:00 par paxi3, très parlant ton poème... tellement juste.
courage jusqu'au 18, j'ai été relire ta fiche... Rien de pire que l'attente et le stress.
Mais cela peut-être tant d'autres choses hein!

Ma bouille   [204860] posté le 14/09/2013 13:13:00 par Nenaleriac,
J’suis courageuse
Et beaucoup pensent que j’suis une meneuse.
Mais là, j’ai la trouille
Pour ma petite bouille.

Après avoir guerroyé
Je rêvais de penser mes plaies
Et non pas retourner
Sur le champ à dégainer.

Le doute m’assaille
Il n’y a plus de raisonnement qui vaille.
Mon cœur saigne à penser
Que je pourrais laisser seule ma couvée.

C’est une pente savonnée
Qu’on me demande de monter.
Certains jours je me sens pousser des ailes
Qui me font voir à quel point la vie est belle.

J’ai peur de devenir une ombre
Qui lutte pour grappiller des secondes
Alors que j’ai besoin d’une vie entière
Pour mener à bien mes projets sur terre.

Mes chéris, mes amours
Je sais que vous aurez moins besoin de moi un jour.
Mais laissez-moi encore m’occuper d’eux
Les faire rire et voir briller leurs yeux.

écrire   [204269] posté le 01/09/2013 10:08:00 par zaboton Vos mots résonnent dans nos coeurs!
merci GEM et Pernelle!!!!!
chaque mot retentit bien justement écrit!!
bises à toutes

Parce que l'instant est le moment le plus précieux...   [204263] posté le 01/09/2013 03:20:00 par GEM,
Les difficultés, les souffrances, la maladie, si l'on y prête attention, nous offrent des occasions d'introspection propices et privilégiées d'accéder à la conscience de la valeur de cette vie.

Apprécier pleinement d'avoir conscience de ces moments, de ces éveils fugaces qui nous ouvrent petit à petit la voie de notre vraie nature.
Renouer le lien charnel qui nous relie à la Nature mère, à notre essence profonde, à notre liberté incommensurable et inconditionnelle.

Parfois des instants de grâce, fugitifs, évanescents, que l'on ne peut provoquer s'invitent de façon inattendue.
Tout juste espérer ces moments et savourer la joie de les reconnaître, de les vivre dans leur ultime simplicité.

Même si les circonstances de cette prise de conscience sont douloureuses, nous pouvons réaliser que les difficultés nous offrent malgré tout un réveil auquel nous n'aurions peut être jamais eu accès.
Nombre de "Biens portants" passent à côté de leur vie, croyant pourtant être heureux, sans se poser de questions.

En bonne santé ou souffrants, nous sommes tous programmés pour notre "finitude".

Alors oublions la colère stérile, l'injustice de la situation, pour enfin s'ouvrir à l'instant précieux :

un sourire, regarder la nature avec des yeux d'enfants, chérir nos proches, s'émerveiller de petits riens.

Voilà la vie simplement et nous nous possédons la sensibilité pour en apprécier la quintessence.

Et pour finir une phrase de Guy Corneau qui résume toute ma pensée :

" Je marchais dans ma tête, je marche maintenant sur la terre et je marche dans le ciel"