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ksenya31 [238013] posté le 13/05/2016 18:46:00 par nbu,
Bonsoir,
J'ai le même problème que toi .Comment dire, je n'ai plus les mêmes capacités cognitives qu'avant les traitements.Je n'ai pas eu le même protocole que toi de chimio,6 TAC pour moi, de la morphine, un syndrome de sevrage.Lorsque j'ai repris le boulot un an plus tard, j'ai bien vu la différence. Les automatismes sont revenus mais besoin de noter les choses sans cesse, une mémoire à court terme très faible.Et puis sont venus se rajouter des complications, douleurs neuropathiques chroniques avec différents traitements qui n'ont pas arrangé les choses loin de là. .....
Au boulot, je suis à fond, je suis infirmière scolaire, je veux dire que je suis "performante".Je prends des notes lors des entretiens individuels, ce que je ne faisais pas avant. Je fais des listes de choses à ne pas oublier et c'est la même chose à la maison.Mais cela me demande beaucoup d'énergie.
Moi qui lisais beaucoup, c'est difficile pour moi.Je joue au scrabble pour faire marcher la machine. ....
Mais, même si mon entourage, les médecins minimisent les choses en disant que c'est pour tout le monde pareil.Non, je sais bien qu'en plus des difficultés liées à mes douleurs chroniques, ces traitements ont laissé des traces au niveau cérébral.J'ai une amie proche qui a eu un cancer du sein et qui décrit la même chose.
Alors, effets secondaires des traitements ?!
D'autres témoignages ?!
Je t'embrasse Clara .
Nat
J'ai le même problème que toi .Comment dire, je n'ai plus les mêmes capacités cognitives qu'avant les traitements.Je n'ai pas eu le même protocole que toi de chimio,6 TAC pour moi, de la morphine, un syndrome de sevrage.Lorsque j'ai repris le boulot un an plus tard, j'ai bien vu la différence. Les automatismes sont revenus mais besoin de noter les choses sans cesse, une mémoire à court terme très faible.Et puis sont venus se rajouter des complications, douleurs neuropathiques chroniques avec différents traitements qui n'ont pas arrangé les choses loin de là. .....
Au boulot, je suis à fond, je suis infirmière scolaire, je veux dire que je suis "performante".Je prends des notes lors des entretiens individuels, ce que je ne faisais pas avant. Je fais des listes de choses à ne pas oublier et c'est la même chose à la maison.Mais cela me demande beaucoup d'énergie.
Moi qui lisais beaucoup, c'est difficile pour moi.Je joue au scrabble pour faire marcher la machine. ....
Mais, même si mon entourage, les médecins minimisent les choses en disant que c'est pour tout le monde pareil.Non, je sais bien qu'en plus des difficultés liées à mes douleurs chroniques, ces traitements ont laissé des traces au niveau cérébral.J'ai une amie proche qui a eu un cancer du sein et qui décrit la même chose.
Alors, effets secondaires des traitements ?!
D'autres témoignages ?!
Je t'embrasse Clara .
Nat
Une nouvelle "normalité" [238011] posté le 13/05/2016 18:18:00 par ksenya31,
Bonjour à toutes,
Je viens ici car depuis que j'ai repris à temps plein (je suis restée à 2/3 temps pendant les traitements), je pesté souvent contre mon "état". J'ai perdu beaucoup de mes capacités et cela commence à m'inquieter.
J'ai fait le deuil de beaucoup de choses : le 2eme enfant, ma ligne, mon énergie... Il y a même du bon à prendre le temps de vivre, de lire, de marcher, de m'occuper du petit. Il suffit de s'organiser pour y arriver... même si ce n'est pas toujours évident et qu'il faut souvent expliquer que j'ai besoin de repos et de sommeil.
Mais voilà, je suis prof de fac et mon métier veut que je fasse des cours et de la recherche. Et la, je n'y arrive pas. J'en ai parlé à mon médecin traitant qui m'a inscrit à des "ateliers memoires" pour faire marcher le cerveau. Mais d'une, ce n'est pas très agréable de participer à ce club du 4eme âge (j'ai 42 ans) et de deux, ce n'est pas très efficace : les informations rentrent et sortent, je ne suis plus capable de retenir et de synthetiser. Les doctorants que je dirige commencent à s'inquieter pour la suite. Et les collègues se demandent si ça va revenir...
Moi aussi d'ailleurs...
Je suis capable de faire plein de choses, mais pas ce pour quoi le ministère de la culture me paye tous les mois et ça me désole. Bien sur, je noircis le tableau et j'arrive à faire bonne figure, à faire le minimum. Mais avec tellement d'efforts que je me demande si je pourrais tenir!
Est-ce que cela vous est arrivé?
Je vois mon oncologue mardi 17 : je vais lui en parler...
Bonne soirée,
Clara
Je viens ici car depuis que j'ai repris à temps plein (je suis restée à 2/3 temps pendant les traitements), je pesté souvent contre mon "état". J'ai perdu beaucoup de mes capacités et cela commence à m'inquieter.
J'ai fait le deuil de beaucoup de choses : le 2eme enfant, ma ligne, mon énergie... Il y a même du bon à prendre le temps de vivre, de lire, de marcher, de m'occuper du petit. Il suffit de s'organiser pour y arriver... même si ce n'est pas toujours évident et qu'il faut souvent expliquer que j'ai besoin de repos et de sommeil.
Mais voilà, je suis prof de fac et mon métier veut que je fasse des cours et de la recherche. Et la, je n'y arrive pas. J'en ai parlé à mon médecin traitant qui m'a inscrit à des "ateliers memoires" pour faire marcher le cerveau. Mais d'une, ce n'est pas très agréable de participer à ce club du 4eme âge (j'ai 42 ans) et de deux, ce n'est pas très efficace : les informations rentrent et sortent, je ne suis plus capable de retenir et de synthetiser. Les doctorants que je dirige commencent à s'inquieter pour la suite. Et les collègues se demandent si ça va revenir...
Moi aussi d'ailleurs...
Je suis capable de faire plein de choses, mais pas ce pour quoi le ministère de la culture me paye tous les mois et ça me désole. Bien sur, je noircis le tableau et j'arrive à faire bonne figure, à faire le minimum. Mais avec tellement d'efforts que je me demande si je pourrais tenir!
Est-ce que cela vous est arrivé?
Je vois mon oncologue mardi 17 : je vais lui en parler...
Bonne soirée,
Clara
@les6a honneurs!! [238009] posté le 13/05/2016 17:03:00 par maritchou***,
Bonjour à TOI,
je pense à toi car tu etais en crtl le 11 mai 2016 de memoire peu importe et ta reprise d activité est fooormidable .
Je suis contente pour toi vraiment et je pense que ta responsabilité d infirmière de bloc doit etre carrée.Tu es minutieuse je le sens au detour de tes msg et je dit chapeaux bas 1 an ap.ton K inflammatoire qui t as donné du fil à retordre .
Mais tu as su gérer ton ceci ac finesse , patience , legereté alors qu il y avait douleur ...
Tu es une fille que je lis si je vois ta bio MAJ et /ou msg mais je ne vais pas forcément voir ton blog ... Tu es parfaite et surtout MAMAN de 6 ENFTS!!!
Repose toi en attendant la semaine prochaine car je pense que ta journée n est pas de 07h00 et plutot 12h00 Donc on temporise et on relativise mais je sais que tu avais à coeur de reprendre ton activité professionnelle medicale
Courage à toi - Prends soin de toi
Bon weekend à toutes les IMPATIENTES
Bizzz - CELINE
PS JE T AVAIS DEMANDÉ DES PRECISIONS SUR LES CTC ET JE VEUX QU ON ME LE FASSE BIENTOT;
Je crois que je vais devoir casser ma tirelire car mon oncologue ne veut pas !!! comme d hab.!!!!Les metastatiques ELLE S EN MOQUE ( ONCOLOGUE ( F) ).
je pense à toi car tu etais en crtl le 11 mai 2016 de memoire peu importe et ta reprise d activité est fooormidable .
Je suis contente pour toi vraiment et je pense que ta responsabilité d infirmière de bloc doit etre carrée.Tu es minutieuse je le sens au detour de tes msg et je dit chapeaux bas 1 an ap.ton K inflammatoire qui t as donné du fil à retordre .
Mais tu as su gérer ton ceci ac finesse , patience , legereté alors qu il y avait douleur ...
Tu es une fille que je lis si je vois ta bio MAJ et /ou msg mais je ne vais pas forcément voir ton blog ... Tu es parfaite et surtout MAMAN de 6 ENFTS!!!
Repose toi en attendant la semaine prochaine car je pense que ta journée n est pas de 07h00 et plutot 12h00 Donc on temporise et on relativise mais je sais que tu avais à coeur de reprendre ton activité professionnelle medicale
Courage à toi - Prends soin de toi
Bon weekend à toutes les IMPATIENTES
Bizzz - CELINE
PS JE T AVAIS DEMANDÉ DES PRECISIONS SUR LES CTC ET JE VEUX QU ON ME LE FASSE BIENTOT;
Je crois que je vais devoir casser ma tirelire car mon oncologue ne veut pas !!! comme d hab.!!!!Les metastatiques ELLE S EN MOQUE ( ONCOLOGUE ( F) ).
reprise à mi-temps thérapeutique [237992] posté le 13/05/2016 10:23:00 par les6a,
Bonjour ,
juste un petit mot pour dire que depuis mardi dernier j'ai repris a mi-temps thérapeutique après 1 an pile d'arrêt .Ça sera 1 semaine 3 jours et 1 semaine 2 jours 3 mois , renouvelable 1 an maxi
tout s'est bien passé , pas de fatigue , donc à voir dans le temps. Mes collègues m'ont toutes appelé ou envoyé un petit mal , ça m'a beaucoup touchée . j'avais peur d'être perdue (je gère un bloc opératoire et aussi une équipe de 10 personnes et beaucoup de conflits entre certaines personnes de l'équipe et aussi les chirurgiens qu'il faut driver ) j'ai commencé par une semaine de 3 jours et bien ce matin j'aurais pu y retourner tellement je suis bien . Je n'ai pas le regard des autres sur le cancer , ils avaient tous été mis au courant dès le départ .
bonne journée
annelo
juste un petit mot pour dire que depuis mardi dernier j'ai repris a mi-temps thérapeutique après 1 an pile d'arrêt .Ça sera 1 semaine 3 jours et 1 semaine 2 jours 3 mois , renouvelable 1 an maxi
tout s'est bien passé , pas de fatigue , donc à voir dans le temps. Mes collègues m'ont toutes appelé ou envoyé un petit mal , ça m'a beaucoup touchée . j'avais peur d'être perdue (je gère un bloc opératoire et aussi une équipe de 10 personnes et beaucoup de conflits entre certaines personnes de l'équipe et aussi les chirurgiens qu'il faut driver ) j'ai commencé par une semaine de 3 jours et bien ce matin j'aurais pu y retourner tellement je suis bien . Je n'ai pas le regard des autres sur le cancer , ils avaient tous été mis au courant dès le départ .
bonne journée
annelo
preparer sa reprise d'activite [237982] posté le 12/05/2016 22:19:00 par babou27
bonjour les filles
c'est avec attention que je viens de lire vos posts. Il y a un an jour pour jour je subissais une mastectomie du sein droit, à la suite pose de CI, chimio jusqu'à fin novembre, radiothérapie jusqu'à fin janvier et depuis 4 mois sous Tamoxifène pendant 5 ans. C'est vrai qu'au regard de beaucoup de personnes qu'elles soient de statut médical ou non, du fait qu'on a plus de traitement on est plus malade et donc la vie doit reprendre à 100 %. Mais ce qu'elles oublient c'est que notre corps a subi des traumatismes thérapeutiques et physiques et que reprendre le cours de la vie n'est pas si facile que ca, ca demande du temps. Pour ma part, mon médecin est très compréhensif, je me sens mieux quoique j'ai des douleurs osseuses et des nuits très agitées avec le tamoxifène (bouffées de chaleur importantes), et je sais qu'aujourd'hui reprendre le travail me paraîrait encore difficile. Mon médecin veut que je reprenne qu'en septembre et je pense que c'est une bonne chose.
bon courage a vous toutes
c'est avec attention que je viens de lire vos posts. Il y a un an jour pour jour je subissais une mastectomie du sein droit, à la suite pose de CI, chimio jusqu'à fin novembre, radiothérapie jusqu'à fin janvier et depuis 4 mois sous Tamoxifène pendant 5 ans. C'est vrai qu'au regard de beaucoup de personnes qu'elles soient de statut médical ou non, du fait qu'on a plus de traitement on est plus malade et donc la vie doit reprendre à 100 %. Mais ce qu'elles oublient c'est que notre corps a subi des traumatismes thérapeutiques et physiques et que reprendre le cours de la vie n'est pas si facile que ca, ca demande du temps. Pour ma part, mon médecin est très compréhensif, je me sens mieux quoique j'ai des douleurs osseuses et des nuits très agitées avec le tamoxifène (bouffées de chaleur importantes), et je sais qu'aujourd'hui reprendre le travail me paraîrait encore difficile. Mon médecin veut que je reprenne qu'en septembre et je pense que c'est une bonne chose.
bon courage a vous toutes
millie [237971] posté le 12/05/2016 18:39:00 par pom,
Bonsoir Millie,
Merci beaucoup de ta réponse. Pour répondes à ta question, à ma connaissance il n'y a pas d'assistante sociale dans le centre où je vais. C'est la médecin conseil du RSI (Régime Social des Indépendants) qui m'avait dit que la seule aide à laquelle j'avais droit était l'AAH. Mais il semble que mon marri a des revenus trop élevés, et pourtant, crois moi, on ne roule pas sur l'or.
Je suis bien de ton avis, c'est injuste de prendre ainsi en compte les revenus du conjoint car il y a une réelle baisse de nos revenus puisque je ne peux plus travailler. Mais bon c'est comme ça...
Bon Courage à toi aussi.
Merci beaucoup de ta réponse. Pour répondes à ta question, à ma connaissance il n'y a pas d'assistante sociale dans le centre où je vais. C'est la médecin conseil du RSI (Régime Social des Indépendants) qui m'avait dit que la seule aide à laquelle j'avais droit était l'AAH. Mais il semble que mon marri a des revenus trop élevés, et pourtant, crois moi, on ne roule pas sur l'or.
Je suis bien de ton avis, c'est injuste de prendre ainsi en compte les revenus du conjoint car il y a une réelle baisse de nos revenus puisque je ne peux plus travailler. Mais bon c'est comme ça...
Bon Courage à toi aussi.
Bonjour Pom [237920] posté le 11/05/2016 11:54:00 par millie,
Malheureusement, je ne connais pas le montant du revenu maximum du conjoint pour percevoir l'AAH; tout ce que je sais, c'est que la demande initiale se fait sur présentation de l'avis d'imposition le plus récent et il se trouve qu'en 2011, (puisque cette demande a été faite dans les premiers jours de 2013) mon concubin avait enregistré des pertes dans son activité, avec un calcul du revenu fiscal de référence d'un montant négatif. Je pense qu'on peut trouver ce renseignement sur le site de la CAF et si ce n'est pas le cas, en posant la question à une assistante sociale. Tu devrais peut-être en rencontrer une pour qu'elle t'indique toutes les aides auxquelles tu peux prétendre. Y en a-t-il une dans le centre où tu es suivie ?
En regardant ta fiche, je constate que ton parcours médical justifierait sans doute une telle allocation, sous condition bien sûr, que les revenus de ton conjoint le justifient. C'est au médecin (le tien par exemple) d'en décider car c'est lui qui établit le certificat médical qui est joint au dossier. Au risque de me répéter, je trouve vraiment injuste de prendre en compte les revenus du conjoint pour octroyer l'AAH: pour le calcul des allocations chômage, est-ce qu'on les demande ? Pourquoi, alors qu'on est reconnues dans l'incapacité temporaire ou définitive de travailler, on est obligées de renoncer à sa dignité pour vivre aux crochets des autres ? Et encore, il semblerait qu'on ait échappé de peu à l'ingérence des services de la CAF, les autorisant à vérifier l'état de nos comptes en banque ! Bref, ce n'est pas le débat et je t'encourage vivement à te rapprocher d'une assistante sociale pour faire les vérifications qui s'appliquent à ta situation.
Voici un lien qui t'apportera peut-être quelques éclaircissements:
https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/solidarite-et-insertion/l-allocation-aux-adultes-handicapes-aah-0
Bon courage, Pom
En regardant ta fiche, je constate que ton parcours médical justifierait sans doute une telle allocation, sous condition bien sûr, que les revenus de ton conjoint le justifient. C'est au médecin (le tien par exemple) d'en décider car c'est lui qui établit le certificat médical qui est joint au dossier. Au risque de me répéter, je trouve vraiment injuste de prendre en compte les revenus du conjoint pour octroyer l'AAH: pour le calcul des allocations chômage, est-ce qu'on les demande ? Pourquoi, alors qu'on est reconnues dans l'incapacité temporaire ou définitive de travailler, on est obligées de renoncer à sa dignité pour vivre aux crochets des autres ? Et encore, il semblerait qu'on ait échappé de peu à l'ingérence des services de la CAF, les autorisant à vérifier l'état de nos comptes en banque ! Bref, ce n'est pas le débat et je t'encourage vivement à te rapprocher d'une assistante sociale pour faire les vérifications qui s'appliquent à ta situation.
Voici un lien qui t'apportera peut-être quelques éclaircissements:
https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/solidarite-et-insertion/l-allocation-aux-adultes-handicapes-aah-0
Bon courage, Pom
millie [237918] posté le 11/05/2016 11:16:00 par pom,
Bonjour,
J'ai lu dans un de tes messages que tu avais fait une demande pour percevoir l'AAH. Pourrais tu me dire quel est le revenu maximum que le conjoint doit avoir pour bénéficier de cette aide.
Je suis en effet sans revenus et mon dossier d'invalidité a été rejeté car lorsque les métastases sont apparues je n'étais plus commerçante. Je venais juste de signer un compromis de vente pour l'achat d'un nouveau commerce.
Merci de prendre le temps me répondre.
Je vous embrasse toutes, mes copines de galère.
J'ai lu dans un de tes messages que tu avais fait une demande pour percevoir l'AAH. Pourrais tu me dire quel est le revenu maximum que le conjoint doit avoir pour bénéficier de cette aide.
Je suis en effet sans revenus et mon dossier d'invalidité a été rejeté car lorsque les métastases sont apparues je n'étais plus commerçante. Je venais juste de signer un compromis de vente pour l'achat d'un nouveau commerce.
Merci de prendre le temps me répondre.
Je vous embrasse toutes, mes copines de galère.
Arielle [237887] posté le 10/05/2016 18:31:00 par Lulu-82,
Merci pour ton message de soutien
De toute façon même si je reprends je serais arrêtée rapidement car j'ai toujours mon port a cath et on doit me l'enlever en juin. Je l'ai précisé au médecin mais elle m'a dit vous ferez comme tout le monde vous vous arrêterez le moment venu.
Si j'avais su j'aurais été voir la psychologue avant le rdv mais je n'ai jamais pensé que ça se passerait ainsi.
De toute façon même si je reprends je serais arrêtée rapidement car j'ai toujours mon port a cath et on doit me l'enlever en juin. Je l'ai précisé au médecin mais elle m'a dit vous ferez comme tout le monde vous vous arrêterez le moment venu.
Si j'avais su j'aurais été voir la psychologue avant le rdv mais je n'ai jamais pensé que ça se passerait ainsi.
Lulu-82 [237886] posté le 10/05/2016 18:22:00 par Carambole
Puisque ce médecin-conseil est une peau de vache, sans aucune considération pour ton état de santé, sous prétexte que tu n'es plus en traitements, reprends donc ton travail, essaie de tenir 3 mois, puis fais-toi prescrire un arrêt de travail pour dépression sévère (avec anti-dépresseurs) même si tu ne les prends pas. Avec une dépression sévère, ce médecin-conseil te fichera la paix pour quelques mois, le temps que tu récupères. C'est triste d'en arriver là, à cause d'une femme sans coeur à qui on en arriverait presqu'à souhaiter...mais j'arrête là. Ces toubibs de la sécu sont parfois odieux. Â se demander s'ils font ce métier exprès pour emm....r les malades !
Bon courage, bisous, amitié, Arielle❤;️;❤;️;❤;️;
Bon courage, bisous, amitié, Arielle❤;️;❤;️;❤;️;
Merci Céline de ta réponse [237884] posté le 10/05/2016 17:33:00 par Lulu-82,
Oui je pense aussi que c'est une question de personne sauf que le médecin que j'ai vu c'est elle qui décide. Si je ne suis pas d'accord il faut faire un recours et une contre expertise. Je pense que l'on a pas besoin d'une procédure pareille dans notre situation. J'aurais préféré ne pas être malade et continué à travailler. Comme je n'ai plus de traitement, cancer du sein triple négatif, je peux reprendre mon travail, mais psychologiquement je me sens pas prête, elle n'a pas voulu l'entendre. Je pensais qu'une femme comprendrait mieux ma situation mais apparemment non.
Mon médecin généraliste ne comprend pas sa décision et surtout comment elle m'a reçu.
Mon médecin généraliste ne comprend pas sa décision et surtout comment elle m'a reçu.
Lulu-82 [237881] posté le 10/05/2016 15:48:00 par lili36,
Bonjour Lulu,
Je suis en arrêt depuis le diagnostic en décembre 2014.
J'ai terminé la chimio fin mai 2015 et l'herceptine fin mars 2016. Et j'ai fait une opération de reconstruction fin mars 2016 également. Aujourd'hui je gère les arrêts de travail avec mon généraliste qui est très compréhensif et me laisse le temps de préparer cette reprise aussi bien d'un point de vue physique (encore beaucoup de fatigue) que d'un point de vue moral. Je suis actuellement en discussion avec ma boite pour changer de poste et ai besoin que la situation se clarifie pour pouvoir me projeter dans cette reprise et ça il l'a très bien compris. J'espère pouvoir reprendre début juin.
J'avais vu la médecin de la SECU fin janvier. A l'époque j'étais encore sous herceptine et elle m'avait "incitée" à prendre mon temps. C'est bien sûr avant tout une question de personne et de sensibilité ... Peut-être peux-tu demander un autre avis ? Qu'en pense ton médecin traitant ?
Bon courage à toi
Céline
Je suis en arrêt depuis le diagnostic en décembre 2014.
J'ai terminé la chimio fin mai 2015 et l'herceptine fin mars 2016. Et j'ai fait une opération de reconstruction fin mars 2016 également. Aujourd'hui je gère les arrêts de travail avec mon généraliste qui est très compréhensif et me laisse le temps de préparer cette reprise aussi bien d'un point de vue physique (encore beaucoup de fatigue) que d'un point de vue moral. Je suis actuellement en discussion avec ma boite pour changer de poste et ai besoin que la situation se clarifie pour pouvoir me projeter dans cette reprise et ça il l'a très bien compris. J'espère pouvoir reprendre début juin.
J'avais vu la médecin de la SECU fin janvier. A l'époque j'étais encore sous herceptine et elle m'avait "incitée" à prendre mon temps. C'est bien sûr avant tout une question de personne et de sensibilité ... Peut-être peux-tu demander un autre avis ? Qu'en pense ton médecin traitant ?
Bon courage à toi
Céline
Reprise du travail [237872] posté le 10/05/2016 14:13:00 par Lulu-82,
Bjr les filles
Je voulais savoir au bout de combien de temps vous avez repris votre travail après la fin des traitements.
Je suis arrêtée depuis 1 an et j'ai été convoquée à la SS. Le médecin conseil m'a reçu et à mes yeux n'a eu aucun respect envers mon parcours. J'étais effondrée en sortant de son bureau, elle m'a bien sûr demandé de reprendre le travail le mois prochain, j'ai eu beau lui dire que je ne me sentais pas prête, elle n'a rien voulu entendre.
Je vais voir la psychologue demain car j'ai vraiment pris un coup au moral alors que je commençais à aller mieux.
Avez-vous subi la même chose ?
Merci pour vos réponses
Je voulais savoir au bout de combien de temps vous avez repris votre travail après la fin des traitements.
Je suis arrêtée depuis 1 an et j'ai été convoquée à la SS. Le médecin conseil m'a reçu et à mes yeux n'a eu aucun respect envers mon parcours. J'étais effondrée en sortant de son bureau, elle m'a bien sûr demandé de reprendre le travail le mois prochain, j'ai eu beau lui dire que je ne me sentais pas prête, elle n'a rien voulu entendre.
Je vais voir la psychologue demain car j'ai vraiment pris un coup au moral alors que je commençais à aller mieux.
Avez-vous subi la même chose ?
Merci pour vos réponses
.... [237692] posté le 05/05/2016 16:34:00 par millie,
.... et pardon pour les fautes d'orthographe, je n'ai pas vraiment pris le temps de me relire...
Reprendre le travail [237689] posté le 05/05/2016 15:11:00 par millie,
A toutes, je voudrais faire part de mon expérience à ce sujet.
Au début de l'année 2013, j'ai consulté l'assistante sociale du centre où je suis suivie pour évoquer avec elle ma situation financière et professionnelle. Je vis en union libre depuis une trentaine d'années avec le père de mes enfants qui exercent une profession libérale. Personnellement, pas de situation pro très stable, toujours en recherche d'un CDI, denrée devenue rare pour ne pas dire inexistante, depuis que j'ai été contrainte de démissionner de mon dernier poste pérenne pour harcèlement moral.
L'assistante sociale me propose donc de me faire un dossier pour que je puisse bénéficier de l'AAH (Allocation Adulte Handicapé). L'accord arrive dans les délais normaux, donc assez longs, il faut compter environ 4 mois. Premier souci, il faut tenir compte des revenus du concubin; le mien travaille pour le bâtiment, autant dire que depuis 2008, ce n'est pas la joie!! Maintenant, est-il normal d'être contrainte de dépendre d'un tiers, au prétexte qu'on n'est pas en état de travailler ?? J'estime que c'est une atteinte à la dignité des personnes qui sont en incapacité d'occuper un emploi mais c'est un autre débat...
Au bout d'un an, arrive ma première demande de renouvellement. Appuyée par mon médecin traitant, celle-ci passe sans encombre pour une année supplémentaire. L'année dernière, je suis à nouveau convoquée pour faire le point avec un médecin de la MDPH. Je suis dans un état psychique extrêmement précaire, suivie et traitée par une psychiatre pour dépression sévère (eh oui, ce n'est pas ici que je vais vous apprendre que le cancer ne laisse pas que des séquelles physiques...). Lors du rendez-vous, je suis dans un état de stress absolu, je pleure et tremble en expliquant mon parcours. Avec mes enfants, les proches, la famille, les amis, je m'épuise à donner le change et faire croire que tout baigne dans le jus, pour ne pas les inquiéter mais face à des médecins, il n'est pas rare que les digues lâchent... cette femme, médecin donc, semble ne pas me prendre au sérieux et me tance vertement en disant que mon état n'est pas en lien avec la maladie et le handicap qui en découle (!). Pour conclure, elle m'annonce que dans tous les cas, ma prise en charge ne pourra désormais être qu'à un taux réduit et pour une durée maximum de 6 mois, non renouvelable...
A réception de la décision, je constate finalement que la commission a opté pour un renouvellement d'un an , avec un taux inchangé...
Cette année, autre méthode: pour le renouvellement, je demande à ma psychiatre ce qu'elle en pense. elle me dit que, bien que je cherche à retravailler et que c'est une bonne choses, il me faut me laisser le temps de reprendre mes esprits et ne pas surestimer mes forces. Le rendez-vous MDPH arrive avec cette fois un un simple entretien avec une infirmière; une jeune femme fort sympathique m'accueille et nous échangeons de façon très simple sur ma situation: je lui dit en toute franchise que je viens de changer de traitement et n'ai pas encore le recul nécessaire pour estimer les douleurs et les éventuels futurs effets secondaires. Je lui fais part de mon désir de retrouver du travail, tout en ne sachant pas vraiment si je serai capable de faire face à de la fatigue supplémentaire ("si je n'essaye pas, je ne saurai pas!"). J'ajoute que mon objectif dans la vie n'est pas de toucher des allocations ad vitam eternam, que cela ne constitue pas une fin en soi, bref... je me défonce actuellement pour reprendre une activité, malgré la conjoncture, je ne ménage pas ma peine pour parvenir à mes fins et j'ai bon espoir que mes efforts soient payants dans un avenir proche. Mon moral va un peu mieux, "si on ne cherche pas à pousser mémère dans les hortensias" et je le dis sans fard à la très jeune personne qui est en face de moi! Elle prend beaucoup de notes, me sourit, m'encourage à me livrer. Et bien, c'est une des rares fois dans mon parcours où j'ai le sentiment d'être écoutée et non jugée! Les questions et les remarques qui sont formulées sont le reflet de la grande maturité de cette jeune professionnelle. Après un échange de près d'une heure, je rentre chez moi, non pas détruite comme la dernière fois mais avec le sentiment d'avoir pu confier la réalité de ma situation dans toute sa globalité. Je me dis que mon allocation ne sera sans doute pas reconduite mais peu importe, je suis en vie, je vais rebondir... Deux semaines après, je reçois la notification de la décision de la commission: mon taux d'incapacité retenu est compris entre 50 et 75 % et ce, jusqu'en 2019!!!
Si je vous livre ce long texte, c'est pour que vous gardiez l'espoir dans les solutions qui peuvent nous être apportées, parfois de façon inattendue: j'étais tellement sûre de me retrouver sans ressources très prochainement, que j'ai dû relire le courrier une demi-douzaine de fois avant d'en intégrer le contenu!! Cette jeune infirmière a compris que le temps venu, je n'abuserai pas de cette allocation mais qu'elle m'était indispensable pour avoir le temps de retrouver un emploi qui répondent à mes attentes et à mes capacités.
Voilà, moi qui doute souvent du genre humain, je souhaitais vous insuffler un peu de la bienveillance que j'ai reçue. On est promptes à pointer du doigt les dysfonctionnements et les injustices de notre système alors je voulais aussi parler des trains qui arrivent à l'heure.
Bon long week-end à toutes!
Au début de l'année 2013, j'ai consulté l'assistante sociale du centre où je suis suivie pour évoquer avec elle ma situation financière et professionnelle. Je vis en union libre depuis une trentaine d'années avec le père de mes enfants qui exercent une profession libérale. Personnellement, pas de situation pro très stable, toujours en recherche d'un CDI, denrée devenue rare pour ne pas dire inexistante, depuis que j'ai été contrainte de démissionner de mon dernier poste pérenne pour harcèlement moral.
L'assistante sociale me propose donc de me faire un dossier pour que je puisse bénéficier de l'AAH (Allocation Adulte Handicapé). L'accord arrive dans les délais normaux, donc assez longs, il faut compter environ 4 mois. Premier souci, il faut tenir compte des revenus du concubin; le mien travaille pour le bâtiment, autant dire que depuis 2008, ce n'est pas la joie!! Maintenant, est-il normal d'être contrainte de dépendre d'un tiers, au prétexte qu'on n'est pas en état de travailler ?? J'estime que c'est une atteinte à la dignité des personnes qui sont en incapacité d'occuper un emploi mais c'est un autre débat...
Au bout d'un an, arrive ma première demande de renouvellement. Appuyée par mon médecin traitant, celle-ci passe sans encombre pour une année supplémentaire. L'année dernière, je suis à nouveau convoquée pour faire le point avec un médecin de la MDPH. Je suis dans un état psychique extrêmement précaire, suivie et traitée par une psychiatre pour dépression sévère (eh oui, ce n'est pas ici que je vais vous apprendre que le cancer ne laisse pas que des séquelles physiques...). Lors du rendez-vous, je suis dans un état de stress absolu, je pleure et tremble en expliquant mon parcours. Avec mes enfants, les proches, la famille, les amis, je m'épuise à donner le change et faire croire que tout baigne dans le jus, pour ne pas les inquiéter mais face à des médecins, il n'est pas rare que les digues lâchent... cette femme, médecin donc, semble ne pas me prendre au sérieux et me tance vertement en disant que mon état n'est pas en lien avec la maladie et le handicap qui en découle (!). Pour conclure, elle m'annonce que dans tous les cas, ma prise en charge ne pourra désormais être qu'à un taux réduit et pour une durée maximum de 6 mois, non renouvelable...
A réception de la décision, je constate finalement que la commission a opté pour un renouvellement d'un an , avec un taux inchangé...
Cette année, autre méthode: pour le renouvellement, je demande à ma psychiatre ce qu'elle en pense. elle me dit que, bien que je cherche à retravailler et que c'est une bonne choses, il me faut me laisser le temps de reprendre mes esprits et ne pas surestimer mes forces. Le rendez-vous MDPH arrive avec cette fois un un simple entretien avec une infirmière; une jeune femme fort sympathique m'accueille et nous échangeons de façon très simple sur ma situation: je lui dit en toute franchise que je viens de changer de traitement et n'ai pas encore le recul nécessaire pour estimer les douleurs et les éventuels futurs effets secondaires. Je lui fais part de mon désir de retrouver du travail, tout en ne sachant pas vraiment si je serai capable de faire face à de la fatigue supplémentaire ("si je n'essaye pas, je ne saurai pas!"). J'ajoute que mon objectif dans la vie n'est pas de toucher des allocations ad vitam eternam, que cela ne constitue pas une fin en soi, bref... je me défonce actuellement pour reprendre une activité, malgré la conjoncture, je ne ménage pas ma peine pour parvenir à mes fins et j'ai bon espoir que mes efforts soient payants dans un avenir proche. Mon moral va un peu mieux, "si on ne cherche pas à pousser mémère dans les hortensias" et je le dis sans fard à la très jeune personne qui est en face de moi! Elle prend beaucoup de notes, me sourit, m'encourage à me livrer. Et bien, c'est une des rares fois dans mon parcours où j'ai le sentiment d'être écoutée et non jugée! Les questions et les remarques qui sont formulées sont le reflet de la grande maturité de cette jeune professionnelle. Après un échange de près d'une heure, je rentre chez moi, non pas détruite comme la dernière fois mais avec le sentiment d'avoir pu confier la réalité de ma situation dans toute sa globalité. Je me dis que mon allocation ne sera sans doute pas reconduite mais peu importe, je suis en vie, je vais rebondir... Deux semaines après, je reçois la notification de la décision de la commission: mon taux d'incapacité retenu est compris entre 50 et 75 % et ce, jusqu'en 2019!!!
Si je vous livre ce long texte, c'est pour que vous gardiez l'espoir dans les solutions qui peuvent nous être apportées, parfois de façon inattendue: j'étais tellement sûre de me retrouver sans ressources très prochainement, que j'ai dû relire le courrier une demi-douzaine de fois avant d'en intégrer le contenu!! Cette jeune infirmière a compris que le temps venu, je n'abuserai pas de cette allocation mais qu'elle m'était indispensable pour avoir le temps de retrouver un emploi qui répondent à mes attentes et à mes capacités.
Voilà, moi qui doute souvent du genre humain, je souhaitais vous insuffler un peu de la bienveillance que j'ai reçue. On est promptes à pointer du doigt les dysfonctionnements et les injustices de notre système alors je voulais aussi parler des trains qui arrivent à l'heure.
Bon long week-end à toutes!
Cèdre [237684] posté le 05/05/2016 13:02:00 par maryloudeSeine,
Coucou, oui, c'est une bonne solution le CLM suivi du mi-temps thérapeutique. Cela te permettra de reprendre en douceur . Je n'en suis pas encore là mais j'y pense sérieusement ...pour dans six mois.
Je t'embrasse et tiens bon sur tous les fronts,
Marylou
Je t'embrasse et tiens bon sur tous les fronts,
Marylou
Reprise du travail [237678] posté le 05/05/2016 08:37:00 par Cedre,
Bonjour à toutes,
Début avril je postais un message concernant la reprise du travail.
J'ai terminé la radiothérapie ( après mammectomie ) il y a un mois et alors encore dans la période où j'étais pleine d'énergie et de courage je souhaitais reprendre ma vie professionnelle pour me remettre dans un rythme, un cadre et retrouver aussi une vie sociale.
J'ai vu le médecin du rectorat hier qui m'a conseillé de faire une demande de CLM rétroactif depuis janvier de manière à pouvoir demander une reprise à mi temps thérapeutique en septembre ( je suis administratif dans un collége )
Je me rends compte qu'il faut du temps pour "digérer" la violence de cette épreuve qu'est le cancer et qu'en plus le "tsunami" que ça a provoqué dans mon couple ( qui n'allait pas fort avant l'annonce) est énorme. Ce qui m'est arrivé à été un catalyseur des problèmes de couples, non-dits...
A présent je dois non seulement vivre l'après cancer mais aussi reconstruire mon couple, mes relations avec mon mari ( 30 ans de mariage )
Nous avons pris rendez vous chez un conseillé conjugal car seuls nous n'arrivons qu'à nous déchirer où nous éviter.
Double peine comme on dit....
Je vous raconte tout cela pour témoigner des difficultés qui s'ajoutent au problème médical pour moi en tous cas.
Bonne journée à toutes
Début avril je postais un message concernant la reprise du travail.
J'ai terminé la radiothérapie ( après mammectomie ) il y a un mois et alors encore dans la période où j'étais pleine d'énergie et de courage je souhaitais reprendre ma vie professionnelle pour me remettre dans un rythme, un cadre et retrouver aussi une vie sociale.
J'ai vu le médecin du rectorat hier qui m'a conseillé de faire une demande de CLM rétroactif depuis janvier de manière à pouvoir demander une reprise à mi temps thérapeutique en septembre ( je suis administratif dans un collége )
Je me rends compte qu'il faut du temps pour "digérer" la violence de cette épreuve qu'est le cancer et qu'en plus le "tsunami" que ça a provoqué dans mon couple ( qui n'allait pas fort avant l'annonce) est énorme. Ce qui m'est arrivé à été un catalyseur des problèmes de couples, non-dits...
A présent je dois non seulement vivre l'après cancer mais aussi reconstruire mon couple, mes relations avec mon mari ( 30 ans de mariage )
Nous avons pris rendez vous chez un conseillé conjugal car seuls nous n'arrivons qu'à nous déchirer où nous éviter.
Double peine comme on dit....
Je vous raconte tout cela pour témoigner des difficultés qui s'ajoutent au problème médical pour moi en tous cas.
Bonne journée à toutes
lili36 [237627] posté le 03/05/2016 12:35:00 par Carambole
Avec quelle bienveillance tu conseilles gribouille pour aider et comprendre son amie !
Tes mots sonnent très justes, Céline !
Merci de ta présence, de ton aide si délicate envers les autres.
Bisous, amitié, Arielle❤;️;❤;️;❤;️;
Tes mots sonnent très justes, Céline !
Merci de ta présence, de ton aide si délicate envers les autres.
Bisous, amitié, Arielle❤;️;❤;️;❤;️;
gribouille3340 [237624] posté le 03/05/2016 10:32:00 par lili36,
Bonjour Charlotte,
Je m’appelle Céline et j’ai 36 ans. On m’a diagnostiqué un cancer du sein il y a 1 an et demi. J’ai eu une mastectomie, 6 séances de chimio et 1 an d’herceptine que j’ai fini il y a tout juste un mois. Pas d’hormonothérapie pour moi car mon cancer n’est pas hormonodépendant. J’ai la chance d’avoir 2 enfants de 5 et 8 ans, je ne connais donc pas la douleur que ressent ton amie. Nous avions un projet de 3° enfants que nous avons dû abandonner mais ce n’est pas pareil.
Si je t’écris c’est pour partager avec toi ce que l’on peut ressentir dans cette fameuse période de l’après cancer, sachant que selon les femmes l’après cancer n’arrive pas au même moment ni avec les mêmes sentiments. Moi j’ai eu un an d’herceptine, ce sont des piqûres à l’hôpital toutes les 3 semaines mais qui ne durent que 5 min et n’ont pas les effets secondaires de la chimio. Je pense que pour beaucoup de monde de mon entourage, l’après cancer a démarré à la fin de ma chimio mais pas pour moi. Tant que je n’ai pas eu fait la dernière injection d’herceptine, il m’était impossible de parler de l’après et de m’y projeter. Il est donc possible que pour ton amie ce ne soit pas juste “un cachet à prendre tous les jours”. Ce cachet représente certes une protection pour demain mais il rappelle aussi tous les jours les épreuves que l’on a traversé ainsi que les changements que l’on a subis et que l’on subit encore. A cela s’ajoute aussi un corps modifié, mutilé par les opérations et j’ai choisi le mot “mutilé” volontairement. Même si nous pouvons avoir un regard bienveillant sur ce nouveau sein car la chirurgie a permis de nous garder en vie, cela reste une mutilation difficile à accepter notamment dans l’intimité avec son conjoint même si pour lui cela ne pose pas de problème.
Il y a aussi cette fatigue qui ne passe pas et tout un tas d’autres effets indésirables post chimio ou hormono dont on ne parle pas forcément (sécheresse vaginale, hémorroïdes, ...) mais qui pèse sur l’image de soi et celle de son corps et donc influe sur la libido et la sexualité. Sur ce point spécifique, il existe dans de nombreux centres des consultations d’oncosexologie qui peuvent peut-être aider ton amie et son mari.
Mais avant tout, si je peux partager avec toi mon expérience, ce dont nous avons le plus besoin c’est d’empathie : une oreille attentive qui nous écoute et essaye de nous comprendre sans nous rassurer, sans nous juger : lors de la maladie nous avons perdu beaucoup de nos repères et aussi souvent pas mal de confiance en nous. Entendre les autres nous dire que c’est fini et qu’il faut aller de l’avant alors qu’on n’y arrive pas, c’est nous renvoyer l’image de quelqu’un qui n’est pas à la hauteur et cela nous enfonce encore plus.
Je te mets aussi qq liens de site internet qui m’ont aidé à avancer sur le chemin de l’après cancer (qui quelque part n’est jamais fini car il va falloir vivre toute notre vie avec cette épreuve qui nous a changées).
https://catherinecerisey.com/2011/01/24/pourquoi-lapres-cancer-est-il-si-difficile/
http://sante.journaldesfemmes.com/genital-urinaire/la-vie-apres-un-cancer/#
Je te mets aussi ce lien sur le processus de deuil car c’est ce que nous vivons d’une certaine façon : le deuil de notre vie d’avant, de nos projets d’avant, de notre physique d’avant ... et les proches aussi quelque part doivent faire ce deuil et ne pas considérer que la vie va reprendre là où elle s’était arrêtée
http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/etapes-deuil/
Beaucoup parle de renaissance après un cancer, et dans l’inconscient collectif on y associe une image positive comme si on allait vivre 2 fois plus intensément. Je pense que le mot renaissance est bien choisi mais qu’il faut le prendre au premier degré : il nous faut inventer une nouvelle vie en prenant en considération les changements brutaux que nous avons connus.
N’hésite pas à me répondre en mail privé si tu le souhaites ou sur le forum, ou à donner mon contact à ton amie. Perso comme beaucoup ici j’ai trouvé sur ce forum le réconfort et l’écoute dont j’avais besoin, si ton amie ne veut pas entendre parler d’un psy peut-être que ce forum aussi peut l’aider.
Amicalement
Céline
Je m’appelle Céline et j’ai 36 ans. On m’a diagnostiqué un cancer du sein il y a 1 an et demi. J’ai eu une mastectomie, 6 séances de chimio et 1 an d’herceptine que j’ai fini il y a tout juste un mois. Pas d’hormonothérapie pour moi car mon cancer n’est pas hormonodépendant. J’ai la chance d’avoir 2 enfants de 5 et 8 ans, je ne connais donc pas la douleur que ressent ton amie. Nous avions un projet de 3° enfants que nous avons dû abandonner mais ce n’est pas pareil.
Si je t’écris c’est pour partager avec toi ce que l’on peut ressentir dans cette fameuse période de l’après cancer, sachant que selon les femmes l’après cancer n’arrive pas au même moment ni avec les mêmes sentiments. Moi j’ai eu un an d’herceptine, ce sont des piqûres à l’hôpital toutes les 3 semaines mais qui ne durent que 5 min et n’ont pas les effets secondaires de la chimio. Je pense que pour beaucoup de monde de mon entourage, l’après cancer a démarré à la fin de ma chimio mais pas pour moi. Tant que je n’ai pas eu fait la dernière injection d’herceptine, il m’était impossible de parler de l’après et de m’y projeter. Il est donc possible que pour ton amie ce ne soit pas juste “un cachet à prendre tous les jours”. Ce cachet représente certes une protection pour demain mais il rappelle aussi tous les jours les épreuves que l’on a traversé ainsi que les changements que l’on a subis et que l’on subit encore. A cela s’ajoute aussi un corps modifié, mutilé par les opérations et j’ai choisi le mot “mutilé” volontairement. Même si nous pouvons avoir un regard bienveillant sur ce nouveau sein car la chirurgie a permis de nous garder en vie, cela reste une mutilation difficile à accepter notamment dans l’intimité avec son conjoint même si pour lui cela ne pose pas de problème.
Il y a aussi cette fatigue qui ne passe pas et tout un tas d’autres effets indésirables post chimio ou hormono dont on ne parle pas forcément (sécheresse vaginale, hémorroïdes, ...) mais qui pèse sur l’image de soi et celle de son corps et donc influe sur la libido et la sexualité. Sur ce point spécifique, il existe dans de nombreux centres des consultations d’oncosexologie qui peuvent peut-être aider ton amie et son mari.
Mais avant tout, si je peux partager avec toi mon expérience, ce dont nous avons le plus besoin c’est d’empathie : une oreille attentive qui nous écoute et essaye de nous comprendre sans nous rassurer, sans nous juger : lors de la maladie nous avons perdu beaucoup de nos repères et aussi souvent pas mal de confiance en nous. Entendre les autres nous dire que c’est fini et qu’il faut aller de l’avant alors qu’on n’y arrive pas, c’est nous renvoyer l’image de quelqu’un qui n’est pas à la hauteur et cela nous enfonce encore plus.
Je te mets aussi qq liens de site internet qui m’ont aidé à avancer sur le chemin de l’après cancer (qui quelque part n’est jamais fini car il va falloir vivre toute notre vie avec cette épreuve qui nous a changées).
https://catherinecerisey.com/2011/01/24/pourquoi-lapres-cancer-est-il-si-difficile/
http://sante.journaldesfemmes.com/genital-urinaire/la-vie-apres-un-cancer/#
Je te mets aussi ce lien sur le processus de deuil car c’est ce que nous vivons d’une certaine façon : le deuil de notre vie d’avant, de nos projets d’avant, de notre physique d’avant ... et les proches aussi quelque part doivent faire ce deuil et ne pas considérer que la vie va reprendre là où elle s’était arrêtée
http://www.soutien-psy-en-ligne.fr/blog/etapes-deuil/
Beaucoup parle de renaissance après un cancer, et dans l’inconscient collectif on y associe une image positive comme si on allait vivre 2 fois plus intensément. Je pense que le mot renaissance est bien choisi mais qu’il faut le prendre au premier degré : il nous faut inventer une nouvelle vie en prenant en considération les changements brutaux que nous avons connus.
N’hésite pas à me répondre en mail privé si tu le souhaites ou sur le forum, ou à donner mon contact à ton amie. Perso comme beaucoup ici j’ai trouvé sur ce forum le réconfort et l’écoute dont j’avais besoin, si ton amie ne veut pas entendre parler d’un psy peut-être que ce forum aussi peut l’aider.
Amicalement
Céline
Aider une amie [237413] posté le 28/04/2016 13:37:00 par gribouille3340,
Bonjour,
Je viens demander votre aide sur ce site.
J'ai une de mes meilleures amies à qui l'on a diagnostiqué un cancer du sein il y a 2 ans. Elle a aujourd'hui 32 ans. Elle s'est mariée l'an dernier et ils ont déménagé de ville. Il y a eu beaucoup de chose en très peu de temps (fin du traitement, organisation du mariage, déménagement). Maintenant que la routine s'est installée, vient le temps du questionnement. Elle n'a absolument plus rien si ce n'est un cachet à prendre tous les soirs : Tamoxifène. Nous l'avons tous soutenue pendant cette période douloureuse et je pense que je ne pourrais jamais totalement comprendre ce qu'elle a vécu. A ce jour, nous avons tous fermé le chapitre de cette histoire mais il semblerait que cela ne soit pas son cas. Elle est en mal d'enfant et fait une fixation là-dessus (beaucoup de grossesse en ce moment dans son entourage) alors que ce n'est pas possible pour elle jusqu'en 2019. J'essaie de lui faire voir le verre à moitié plein, qu'ils ont enfin du temps pour partager leur vie à deux mais rien n'y fait. Elle ne parle quasiment pas de ces sujets avec son mari. Elle refuse toute relation intime avec lui alors qu'elle a conscience que c'est un blocage psychologique. J'aimerai qu'elle aille voir un professionnel qui pourra l'aider mieux que nous maintenant que sommes passés à autre chose. Mais elle s'y refuse. Je vous avoue que de mon côté, je n'arrive plus à comprendre et je ne suis pas psychologue. Comment puis-je l'aider, svp? Merci d'avance,
Je viens demander votre aide sur ce site.
J'ai une de mes meilleures amies à qui l'on a diagnostiqué un cancer du sein il y a 2 ans. Elle a aujourd'hui 32 ans. Elle s'est mariée l'an dernier et ils ont déménagé de ville. Il y a eu beaucoup de chose en très peu de temps (fin du traitement, organisation du mariage, déménagement). Maintenant que la routine s'est installée, vient le temps du questionnement. Elle n'a absolument plus rien si ce n'est un cachet à prendre tous les soirs : Tamoxifène. Nous l'avons tous soutenue pendant cette période douloureuse et je pense que je ne pourrais jamais totalement comprendre ce qu'elle a vécu. A ce jour, nous avons tous fermé le chapitre de cette histoire mais il semblerait que cela ne soit pas son cas. Elle est en mal d'enfant et fait une fixation là-dessus (beaucoup de grossesse en ce moment dans son entourage) alors que ce n'est pas possible pour elle jusqu'en 2019. J'essaie de lui faire voir le verre à moitié plein, qu'ils ont enfin du temps pour partager leur vie à deux mais rien n'y fait. Elle ne parle quasiment pas de ces sujets avec son mari. Elle refuse toute relation intime avec lui alors qu'elle a conscience que c'est un blocage psychologique. J'aimerai qu'elle aille voir un professionnel qui pourra l'aider mieux que nous maintenant que sommes passés à autre chose. Mais elle s'y refuse. Je vous avoue que de mon côté, je n'arrive plus à comprendre et je ne suis pas psychologue. Comment puis-je l'aider, svp? Merci d'avance,
Les Impatientes c'est maintenant aussi une association à but non lucratif !
Gardez à l'esprit que vous ne pourrez obtenir ici que des témoignages personnels et en aucun
cas un avis médical
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pour celles qui ont envie de prendre leur santé en main, pour celles qui
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