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maianne [259463] posté le 30/04/2018 12:51:00 par Jessica92,
c'est vrai ils ne nous appartiennent pas mais ne doivent ils pas le respect ?
Je pense que si j'étais dans ce cas je décrocherai tout de même le téléphone en tant que maman car Léonie a raison on ne peut oublier ses enfants
Jessica
Je pense que si j'étais dans ce cas je décrocherai tout de même le téléphone en tant que maman car Léonie a raison on ne peut oublier ses enfants
Jessica
nos enfants [259460] posté le 30/04/2018 11:36:00 par maianne
Ne désespérez pas ! Il y a 8 ans (après plusieurs années de brouille) notre fils est parti avec sa famille à l'autre bout du monde en nous disant pour tout potage : "adieu", c'était sec et définitif. J'ai cru mourir de chagrin. Et puis..... grâce à internet j'ai réussi à renouer un peu de contact en mettant mon amour propre de côté. Au bout de 2 ans il s'est rendu compte que la vie "ailleurs" n'était pas aussi idyllique qu'il l'imaginait, il est rentré et depuis nous nous sommes rapprochés progressivement.
A l'annonce de mon cancer, il s'est montré incroyablement attentif, s'intéressant à la maladie, au traitement, très présent (presque plus que ses sœurs qui sont très réticentes à en parler, mal à l'aise quand j'aborde le sujet - ce que je ne fais plus ou le moins possible.)
Je n'ai pas vu ses enfants grandir et ça m'a désolé, mais le fil est raccommodé, c'est l'essentiel.
"Nos enfants ne nous appartiennent pas" c'est ce que m'a dit mon beau-frère lors du suicide d'une de mes nièces il y a des années. C'est vrai, et il faut l'accepter pour le meilleur et pour le pire parfois.
Bon courage aux mamans tristounettes ce n'est pas inéluctable, je peux en témoigner.
Bises à toutes Maianne
A l'annonce de mon cancer, il s'est montré incroyablement attentif, s'intéressant à la maladie, au traitement, très présent (presque plus que ses sœurs qui sont très réticentes à en parler, mal à l'aise quand j'aborde le sujet - ce que je ne fais plus ou le moins possible.)
Je n'ai pas vu ses enfants grandir et ça m'a désolé, mais le fil est raccommodé, c'est l'essentiel.
"Nos enfants ne nous appartiennent pas" c'est ce que m'a dit mon beau-frère lors du suicide d'une de mes nièces il y a des années. C'est vrai, et il faut l'accepter pour le meilleur et pour le pire parfois.
Bon courage aux mamans tristounettes ce n'est pas inéluctable, je peux en témoigner.
Bises à toutes Maianne
Leonie et Ixxia [259452] posté le 29/04/2018 23:31:00 par MarieSB
une petite pensée solidaire Mesdames, bon courage !
Mon fils a fui devant la maladie avec sa compagne infirmière, j'attends que la roue tourne : je connaitrais peut être un jour ma petite fille, j'ai maintenant plus d'espoir d'en avoir le temps.
De tout coeur avec vous
Mon fils a fui devant la maladie avec sa compagne infirmière, j'attends que la roue tourne : je connaitrais peut être un jour ma petite fille, j'ai maintenant plus d'espoir d'en avoir le temps.
De tout coeur avec vous
A Léonie [259441] posté le 29/04/2018 19:53:00 par ixxia
Je pense à toi et à la solitude dans laquelle nous laissent nos enfants.
La notion de famille n'est plus ce qu'elle était.Finis les rassemblements pour le plaisir de se revoir et de partager un repas ensemble.La société de consommation leur a appris comment ils devaient profiter de la vie
.Avant que je retombe malade, je gardais mes petits enfants pour qu'ils sortent en couple. Pas le temps de discuter autour d'un bon repas, on dépose les colis et à demain.
N'ayant plus la force d'organiser quoi que ce soit, les périodes de fêtes, les week-end..je les passe comme beaucoup d'entre-nous seule. C'est parfois dur mais j'ai quand même la chance d'avoir ma fille qui m'appelle régulièrement.( elle habite à 500km) et c'est ce qui m'aide à vivre.
Quand mon mari est décédé, (2ème cancer à ce moment-là)c'est eux aussi qui m'ont aidé à reprendre le dessus. Même si je ne les vois pas, ils me sont indispensables et je ne peux pas les oublier.
Pas de nouvelles ? Bonnes nouvelles! quand il y a un problème, ils savent nous retrouver.
Bonne soirée Léonie
La notion de famille n'est plus ce qu'elle était.Finis les rassemblements pour le plaisir de se revoir et de partager un repas ensemble.La société de consommation leur a appris comment ils devaient profiter de la vie
.Avant que je retombe malade, je gardais mes petits enfants pour qu'ils sortent en couple. Pas le temps de discuter autour d'un bon repas, on dépose les colis et à demain.
N'ayant plus la force d'organiser quoi que ce soit, les périodes de fêtes, les week-end..je les passe comme beaucoup d'entre-nous seule. C'est parfois dur mais j'ai quand même la chance d'avoir ma fille qui m'appelle régulièrement.( elle habite à 500km) et c'est ce qui m'aide à vivre.
Quand mon mari est décédé, (2ème cancer à ce moment-là)c'est eux aussi qui m'ont aidé à reprendre le dessus. Même si je ne les vois pas, ils me sont indispensables et je ne peux pas les oublier.
Pas de nouvelles ? Bonnes nouvelles! quand il y a un problème, ils savent nous retrouver.
Bonne soirée Léonie
amies...ou pas ! pour léonie 34 [259432] posté le 29/04/2018 11:48:00 par pamela77
Ma colèle est montée d'un cran quand j'ai lu ton message à propos de ton amie et son chagrin d'amour qui fait aussi mal qu'un cancer ! Quelle salope, il n'y a pas d'autres mots, pardon...J'ai véu un truc similaire avec une amie de 20 ans ! elle faisait partie de ma famille, elle est sur toutes les photos de famille, on se voyait tous les jours, pleins de points communs, elle avait juste 15 ans de moins que moi !
Un jour, je n'ai rien compris, elle me dit que sa mère est à la retraite, et que tu coup elle n'a plus de temps pour moi ! J'ai été estomaquée, je l'ai aidée de pleins de manières aussi et surtout quand son père a eu un cancer, tous les jours je la soutenais...et maintenant, que je suis atteinte, plus personne...Je sais qu'elle est au courant par une amie commune, de ma situation, et rien, pas un coup de fil. Je l'ai rencontrée l'autre jour au marché, je suis allée vers elle, mais elle s'est sauvée et ne m'a même pas dit bonjour.
Moi qui n'ai jamais ressenti de la haine, je crois que j'en ai fait l'expérience ce jour là, je ne lui souhaite pas de mal, quoique;, mais en tous cas pas de bien ! et le pardon dans tout ça ? quelle blague, je la hais.
Je comprends ce que tu as du ressentir, et au final ce genre d'amies ne sont pas ce que nous avons cru qu'elles étaient. Si tu regardes en arrière, tu vas te rendre compte sans doute qu'il y avait des signes précurseurs, on voit souvent dans l'autre, comme en amour, ce que l'on a envie d'y voir ! le réveil est rude ! Isabelle
Un jour, je n'ai rien compris, elle me dit que sa mère est à la retraite, et que tu coup elle n'a plus de temps pour moi ! J'ai été estomaquée, je l'ai aidée de pleins de manières aussi et surtout quand son père a eu un cancer, tous les jours je la soutenais...et maintenant, que je suis atteinte, plus personne...Je sais qu'elle est au courant par une amie commune, de ma situation, et rien, pas un coup de fil. Je l'ai rencontrée l'autre jour au marché, je suis allée vers elle, mais elle s'est sauvée et ne m'a même pas dit bonjour.
Moi qui n'ai jamais ressenti de la haine, je crois que j'en ai fait l'expérience ce jour là, je ne lui souhaite pas de mal, quoique;, mais en tous cas pas de bien ! et le pardon dans tout ça ? quelle blague, je la hais.
Je comprends ce que tu as du ressentir, et au final ce genre d'amies ne sont pas ce que nous avons cru qu'elles étaient. Si tu regardes en arrière, tu vas te rendre compte sans doute qu'il y avait des signes précurseurs, on voit souvent dans l'autre, comme en amour, ce que l'on a envie d'y voir ! le réveil est rude !
A Leonie34🌺; [259431] posté le 29/04/2018 11:24:00 par Carambole
Bonjour Leonie,
Je viens de lire ton message dans le forum Faslodex, et je préfère t’écrire ici, car tu évoques tes enfants.
Je n’ai pas d’enfants, mais je pense qu’on ne peut pas faire le deuil de ses enfants alors qu’ils sont en vie. D’ailleurs, on ne peut pas faire le deuil d’un enfant disparu.
Je pense que ce n’est pas le fait qu’ils vivent géographiquement loin de toi qui t’attriste à ce point, mais le fait qu’ils ne se manifestent pas ou peu, qu’ils te délaissent, qu’ils ne s’inquiètent pas pour toi et ton état de santé.
Les mères donnent beaucoup d’amour et d’attention envers leurs enfants, et même si elles savent qu’ils ne peuvent pas avoir la même forme d’amour et doivent voler de leurs propres ailes, elles souhaitent toujours, c’est normal, une reconnaissance naturelle faite d’amour et d’attention.
Je pense que les parents ne doivent jamais « se sacrifier » en faisant peser ce sacrifice sur leurs enfants qui se sentiront coupables, redevables. L’amour entre parents et enfants est un échange qui doit être équilibré.
Quand les enfants se montrent égoïstes, distants, peu aimants, peu soucieux de la santé de leurs parents malades, il ne s’agit pas de faire le deuil de ses enfants, mais d’accepter la situation en s’occupant de soi et de compter sur l’amitié de personnes plus proches.
Peut-être, Leonie, pourrais-tu prendre ton temps pour écrire une lettre à tes enfants, non pour les accuser ni te plaindre, mais en leur disant simplement qu’ils te manquent.
N’étant pas mère, j’imagine quand même à quel point les liens parents-enfants sont complexes.
Je t’embrasse bien affectueusement, amitié, Arielle😘;😘;😘;🌺;🌺;🌺;
Je viens de lire ton message dans le forum Faslodex, et je préfère t’écrire ici, car tu évoques tes enfants.
Je n’ai pas d’enfants, mais je pense qu’on ne peut pas faire le deuil de ses enfants alors qu’ils sont en vie. D’ailleurs, on ne peut pas faire le deuil d’un enfant disparu.
Je pense que ce n’est pas le fait qu’ils vivent géographiquement loin de toi qui t’attriste à ce point, mais le fait qu’ils ne se manifestent pas ou peu, qu’ils te délaissent, qu’ils ne s’inquiètent pas pour toi et ton état de santé.
Les mères donnent beaucoup d’amour et d’attention envers leurs enfants, et même si elles savent qu’ils ne peuvent pas avoir la même forme d’amour et doivent voler de leurs propres ailes, elles souhaitent toujours, c’est normal, une reconnaissance naturelle faite d’amour et d’attention.
Je pense que les parents ne doivent jamais « se sacrifier » en faisant peser ce sacrifice sur leurs enfants qui se sentiront coupables, redevables. L’amour entre parents et enfants est un échange qui doit être équilibré.
Quand les enfants se montrent égoïstes, distants, peu aimants, peu soucieux de la santé de leurs parents malades, il ne s’agit pas de faire le deuil de ses enfants, mais d’accepter la situation en s’occupant de soi et de compter sur l’amitié de personnes plus proches.
Peut-être, Leonie, pourrais-tu prendre ton temps pour écrire une lettre à tes enfants, non pour les accuser ni te plaindre, mais en leur disant simplement qu’ils te manquent.
N’étant pas mère, j’imagine quand même à quel point les liens parents-enfants sont complexes.
Je t’embrasse bien affectueusement, amitié, Arielle😘;😘;😘;🌺;🌺;🌺;
@anabelb [252270] posté le 10/10/2017 14:32:00 par MurielKS,
C'est chouette que tu aies pu en parler avec lui !
En effet c'est trés difficile de trouver le bon niveau d'information à donner, sans trop transmettre nos angoisses (mais un peu quand meme) et sans les saouler . Ici mes filles de 14 et 17 ans etaient un peu angoissées par la 2 e maladie, mais réagissent differemment : celle de 14 ans n'en parle pas mais je la sens inquiete, celle de 17 pose des questions claires et attend des réponses.
Et c'est pas évident non plus avec mon mari, il est dans une sorte de déni sauf au moment des Controles.. bon c'est deja ca , mais pour le reste du temps c'est comme si j'avais rien .
Compliqué et c'est vrai que comme nous on est centrées sur notre combat, on voit pas forcément à quel point eux sôt angoissés et se sentent impuissants .. nous au moins on est dans l'action ..
Bon courage à toutes !
En effet c'est trés difficile de trouver le bon niveau d'information à donner, sans trop transmettre nos angoisses (mais un peu quand meme) et sans les saouler . Ici mes filles de 14 et 17 ans etaient un peu angoissées par la 2 e maladie, mais réagissent differemment : celle de 14 ans n'en parle pas mais je la sens inquiete, celle de 17 pose des questions claires et attend des réponses.
Et c'est pas évident non plus avec mon mari, il est dans une sorte de déni sauf au moment des Controles.. bon c'est deja ca , mais pour le reste du temps c'est comme si j'avais rien .
Compliqué et c'est vrai que comme nous on est centrées sur notre combat, on voit pas forcément à quel point eux sôt angoissés et se sentent impuissants .. nous au moins on est dans l'action ..
Bon courage à toutes !
@annabelb [252268] posté le 10/10/2017 14:08:00 par Jodalton
De te lire me renvoie une dizaine d'années en arrière. Oui les ados ont besoin de savoir ce qui se passe et ont peur qu'on leur cache des choses, que la vérité soit plus terrible et qu'on ne leur dit pas tout pour les protéger comme des enfants.
Lors de ma récidive, ma fille aînée, alors quand même âgée de 20 ans a exigé de lire mon compte rendu opératoire.
Ils nous testent pour voir si on réagit encore, si on est encore dans la vie. En plus, les traitements sont difficiles à supporter et fatigants. L'entourage a du mal à le comprendre, et s'imagine le pire, alors que c'est juste une réaction au protocole.
Ma petite dernière a maintenant 13 ans et m'a toujours connu "malade". Elle a intégré les protocoles, les rendez-vous médicaux et son comportement est différent de son frère et de sa soeur. Et puis, le caractère joue aussi.
J'essaie depuis le début d'être transparente et d'expliquer le plus possible, mais des fois c'est lassant. Comme m'a dit un jour ma gyneco, quand on est malade on aimerait être sur une île déserte, pour ne pas avoir à gérer les à-côtés.
Bon courage à toi
Joëlle
Lors de ma récidive, ma fille aînée, alors quand même âgée de 20 ans a exigé de lire mon compte rendu opératoire.
Ils nous testent pour voir si on réagit encore, si on est encore dans la vie. En plus, les traitements sont difficiles à supporter et fatigants. L'entourage a du mal à le comprendre, et s'imagine le pire, alors que c'est juste une réaction au protocole.
Ma petite dernière a maintenant 13 ans et m'a toujours connu "malade". Elle a intégré les protocoles, les rendez-vous médicaux et son comportement est différent de son frère et de sa soeur. Et puis, le caractère joue aussi.
J'essaie depuis le début d'être transparente et d'expliquer le plus possible, mais des fois c'est lassant. Comme m'a dit un jour ma gyneco, quand on est malade on aimerait être sur une île déserte, pour ne pas avoir à gérer les à-côtés.
Bon courage à toi
Joëlle
communiquer avec les enfants [252253] posté le 10/10/2017 10:11:00 par annabelb,
salut à toutes,
hier en discutant avec une amie des difficultés récurrentes avec mon ado elle m'a un peu ouvert les yeux en me disant que ses bêtises pouvaient être le fait d'une angoisse par rapport à ma situation.
Elle m'a dit que nous étions une famille de taiseux et que les enfants avaient besoin que la discussion soit présente.
en effet j'en ai parlé avec lui au début du traitement en lui disant que j'allais guérir et expliquant les étapes qui nous attendaient et qu'il pouvait poser toutes les questions dès qu'ils en avait (idem avec ma fille de 12 ans mais elle est à un âge moins compliqué que mon fils de 15 ans).
Ma copine m'a fait prendre conscience que mon fils pouvait imaginer que je lui cachais des choses? ne sent-il pas inconsciemment mes propres angoisses? Donc à table j'ai parlé de la RT en demandant s'ils voulaient des explications. Ma fille avec qui je parle plus (c'est une bavarde!) m'a éclipsé et est partie dans sa chambre (je pense qu'elle a assez d'info) par contre mon fils voulait plus d'explications. j'en ai donc donné et je lui ai dit que le traitement me soignait mais me fatiguait aussi et que parfois moi aussi j'avais des angoisses car si tout était fait pour qu'il n'y ait pas de récidive on n'était pas à l'abris que dans quelques années ça recommence. Je lui ai dis qu'il pouvait s'il le souhaitait m'accompagner lors d'une consulte pour voir que ce que je lui disait sur ma situation était conforme à ce que me disait les médecins. Bref, je crois que j'ai répondu un peu à des interrogations qu'il avait. jusque là je partais du principe que s'il avait des questions il savait qu'il pouvait m'en parler ce qui était con car c'est à moi de revenir sur le sujet pour permettre le dialogue En effet, je taille ma route depuis février en bon petit soldat mais comment un enfant voit sa mère changer (pas de cheveux puis cheveux blancs à 46 ans), dormir en journée etc...sans se faire son propre film. Ensuite il a fait son travail (enfin!) et la soirée a été pacifiée. j'ai demandé à mon compagnon d'en parler avec lui aussi de temps en temps mais il est encore plus taiseux que moi et je sens beaucoup de malaise de sa part comme une fuite, un regard qui me dis "je ne veux pas qu'on en cause". ça me déstabilise car avec mon compagnon je sens que c'est compliqué, qu'il ne va pas bien mais il met une barrière à la discussion et il est sur la défensive. J'avoue que je me serais bien passé de cela pour le moment car je sens mes limites dans l'aide que je peux apporter et jusque là je n'abordais pas trop le sujet mais ça m'impactais. Je suis tout de même soulagée d'en avoir parlé avec lui même si cela n'a rien donné. Au moins je lui ai fait comprendre que j'étais ok pour qu'on aborde ce sujet!
désolée pour la longueur!
annabel
hier en discutant avec une amie des difficultés récurrentes avec mon ado elle m'a un peu ouvert les yeux en me disant que ses bêtises pouvaient être le fait d'une angoisse par rapport à ma situation.
Elle m'a dit que nous étions une famille de taiseux et que les enfants avaient besoin que la discussion soit présente.
en effet j'en ai parlé avec lui au début du traitement en lui disant que j'allais guérir et expliquant les étapes qui nous attendaient et qu'il pouvait poser toutes les questions dès qu'ils en avait (idem avec ma fille de 12 ans mais elle est à un âge moins compliqué que mon fils de 15 ans).
Ma copine m'a fait prendre conscience que mon fils pouvait imaginer que je lui cachais des choses? ne sent-il pas inconsciemment mes propres angoisses? Donc à table j'ai parlé de la RT en demandant s'ils voulaient des explications. Ma fille avec qui je parle plus (c'est une bavarde!) m'a éclipsé et est partie dans sa chambre (je pense qu'elle a assez d'info) par contre mon fils voulait plus d'explications. j'en ai donc donné et je lui ai dit que le traitement me soignait mais me fatiguait aussi et que parfois moi aussi j'avais des angoisses car si tout était fait pour qu'il n'y ait pas de récidive on n'était pas à l'abris que dans quelques années ça recommence. Je lui ai dis qu'il pouvait s'il le souhaitait m'accompagner lors d'une consulte pour voir que ce que je lui disait sur ma situation était conforme à ce que me disait les médecins. Bref, je crois que j'ai répondu un peu à des interrogations qu'il avait. jusque là je partais du principe que s'il avait des questions il savait qu'il pouvait m'en parler ce qui était con car c'est à moi de revenir sur le sujet pour permettre le dialogue En effet, je taille ma route depuis février en bon petit soldat mais comment un enfant voit sa mère changer (pas de cheveux puis cheveux blancs à 46 ans), dormir en journée etc...sans se faire son propre film. Ensuite il a fait son travail (enfin!) et la soirée a été pacifiée. j'ai demandé à mon compagnon d'en parler avec lui aussi de temps en temps mais il est encore plus taiseux que moi et je sens beaucoup de malaise de sa part comme une fuite, un regard qui me dis "je ne veux pas qu'on en cause". ça me déstabilise car avec mon compagnon je sens que c'est compliqué, qu'il ne va pas bien mais il met une barrière à la discussion et il est sur la défensive. J'avoue que je me serais bien passé de cela pour le moment car je sens mes limites dans l'aide que je peux apporter et jusque là je n'abordais pas trop le sujet mais ça m'impactais. Je suis tout de même soulagée d'en avoir parlé avec lui même si cela n'a rien donné. Au moins je lui ai fait comprendre que j'étais ok pour qu'on aborde ce sujet!
désolée pour la longueur!
annabel
Joelle et distropique [251956] posté le 01/10/2017 10:38:00 par cati33,
Joelle, Merci pour ton anecdote qui n a pas manque de ma faire rire 😂;😂;😂;😂;
Merci distropique pour ton temoignage, des ado eleves seule... avec un cancef a gerer en parallele.
Mon fils est tout calin et sympa ( comme d habitude) depuis hier apres midi. Je dois l amener chez mes parents cet am car je rentre a l hosto demain matin a 8 h et ressort demain vers 16/17h. Rien que sur cette semaine il a 8 evaluations, dont 4 demain. J espere qu il sera un minimum concentre... ???
Gros bisous
Cathy
😗;😗;😗;😗;😗;😗;😗;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;
Merci distropique pour ton temoignage, des ado eleves seule... avec un cancef a gerer en parallele.
Mon fils est tout calin et sympa ( comme d habitude) depuis hier apres midi. Je dois l amener chez mes parents cet am car je rentre a l hosto demain matin a 8 h et ressort demain vers 16/17h. Rien que sur cette semaine il a 8 evaluations, dont 4 demain. J espere qu il sera un minimum concentre... ???
Gros bisous
Cathy
😗;😗;😗;😗;😗;😗;😗;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;🌺;
@cati33 [251954] posté le 01/10/2017 09:04:00 par Jodalton
Une petite pensée plein d'ondes positives avant ton opération, par ce dimanche bien tristounet. Une petite anecdote sur ce que comprennent parfois les enfants de nos explications. Lors de ma dernière grossesse, j'avais expliqué à mes deux aînés (14 et 9 ans), que je risquais de perdre les eaux. Ce n'est que bien plus tard, qu'ils m'ont avoué avoir été très inquiets à l'idée que je perde des os.
On en a beaucoup ri après, mais je n'ai jamais eu conscience de leur inquiétude sur le moment.
J'espère t'avoir fait un peu sourire.
Bien amicalement
Joëlle
On en a beaucoup ri après, mais je n'ai jamais eu conscience de leur inquiétude sur le moment.
J'espère t'avoir fait un peu sourire.
Bien amicalement
Joëlle
A Cathy33 [251953] posté le 01/10/2017 01:33:00 par dystropique,
Bonjour Cathy,
J'ai deux grands enfants, fils et fille qui ne réagissent pas du tout pareil. Mon fils a toujours gardé ses émotions et manifeste son angoisse de manière presque agressive à mon égard parfois. Comme ils ont perdu leur père et leurs grands-parents, ils comptent aussi énormément sur moi qui les ai élevé seule. J'ai tenu tant bien que mal à éviter d'afficher la fatigue pour ne pas les perturber durant les examens de fin d'année scolaire et les vacances ... je me suis pas mal culpabilisée de leur faire défaut (c'est un ressenti plus qu'autre chose). Mon garçon est visiblement gêné et il fuit quand il n'est pas dans le déni.
On a tellement l'habitude d'apaiser leurs inquiétudes, de les encourager et les réconforter, qu'il est douloureux de se sentir responsable de leurs angoisses.
Je me suis contentée de répéter ce que je dis à propos des araignées : n'ayons pas peur - les petits bêtes ne mangent pas les grosses.
Ensuite j'ai passé un contrat avec eux : chacun s'occupait de ce dont il était responsable. L'un se chargeait d'obtenir le bac et le permis; l'autre s'occupait de son déménagement et de trouver un appart tandis que me m'occupais de guérir. Pour l'instant ils ont parfaitement rempli leur contrat et comme ils suivent les choses du plus loin possible, j'ai du rappeler que "non la chimio n'était pas fini" et que j'en avais pris au bas mot pour un an donc on verrait la suite au printemps 2018.
Malgré tout, on se sent très fragile émotionnellement alors que nos enfants ont besoin de nous sentir solide et capable de résister à toutes les tempêtes. Quelque part, ils nous poussent à avancer, à nous dépasser même si parfois nous devons essuyer quelques larmes.
Je crois qu'il est nécessaire d'expliquer un peu le parcours aux ados car ils vont chercher des infos sur internet et peuvent se faire facilement des films. Par exemple, j'étais très surprise en leur disant que j'étais HER2 de voir mon fils paniquer car il avait déjà lu tout ce qu'il avait pu trouver sur le cancer du sein en attendant les résultats de la biopsie (il en savait limite plus que moi).
J'ai deux grands enfants, fils et fille qui ne réagissent pas du tout pareil. Mon fils a toujours gardé ses émotions et manifeste son angoisse de manière presque agressive à mon égard parfois. Comme ils ont perdu leur père et leurs grands-parents, ils comptent aussi énormément sur moi qui les ai élevé seule. J'ai tenu tant bien que mal à éviter d'afficher la fatigue pour ne pas les perturber durant les examens de fin d'année scolaire et les vacances ... je me suis pas mal culpabilisée de leur faire défaut (c'est un ressenti plus qu'autre chose). Mon garçon est visiblement gêné et il fuit quand il n'est pas dans le déni.
On a tellement l'habitude d'apaiser leurs inquiétudes, de les encourager et les réconforter, qu'il est douloureux de se sentir responsable de leurs angoisses.
Je me suis contentée de répéter ce que je dis à propos des araignées : n'ayons pas peur - les petits bêtes ne mangent pas les grosses.
Ensuite j'ai passé un contrat avec eux : chacun s'occupait de ce dont il était responsable. L'un se chargeait d'obtenir le bac et le permis; l'autre s'occupait de son déménagement et de trouver un appart tandis que me m'occupais de guérir. Pour l'instant ils ont parfaitement rempli leur contrat et comme ils suivent les choses du plus loin possible, j'ai du rappeler que "non la chimio n'était pas fini" et que j'en avais pris au bas mot pour un an donc on verrait la suite au printemps 2018.
Malgré tout, on se sent très fragile émotionnellement alors que nos enfants ont besoin de nous sentir solide et capable de résister à toutes les tempêtes. Quelque part, ils nous poussent à avancer, à nous dépasser même si parfois nous devons essuyer quelques larmes.
Je crois qu'il est nécessaire d'expliquer un peu le parcours aux ados car ils vont chercher des infos sur internet et peuvent se faire facilement des films. Par exemple, j'étais très surprise en leur disant que j'étais HER2 de voir mon fils paniquer car il avait déjà lu tout ce qu'il avait pu trouver sur le cancer du sein en attendant les résultats de la biopsie (il en savait limite plus que moi).
A jodalton et annelb [251951] posté le 30/09/2017 18:05:00 par cati33,
Merci pour vos réponses...
C"est compliqué quand on a un fils qui garde la plupart de ses émotions pour lui...Je me doute qu'il est inquiet pour moi, même s'il dit que tout va bien et que non il n'est pas inquiet, après l'annonce nous avions parlé et il m'avait demandé qui s'occuperait de lui si je mourrais... ???
Sujet qui le touche tout particulièrement ayant déjà perdu une première mère...
Je lui ai répondu sérieusement mais avec humour (notre façon de communiquer souvent). Il avait posé la question et je lui ai répondu, mais en concluant que je n'avais pas le temps de mourir... et que nous avions plein de choses à vivre ensemble et après quand il serait lui-même adulte.
Vivement lundi soir que tout cela soit derrière...
Une amie m'a dit un jour qu'en fait mon fils faisait comme moi, "tout va bien, je vais bien"... même si ce n'est pas vrai... :-)))
Je crois que j'avais besoin de pleurer, c'est la 2 ème fois depuis l'annonce... Ca va mieux depuis.
gros bisous
Cati33
C"est compliqué quand on a un fils qui garde la plupart de ses émotions pour lui...Je me doute qu'il est inquiet pour moi, même s'il dit que tout va bien et que non il n'est pas inquiet, après l'annonce nous avions parlé et il m'avait demandé qui s'occuperait de lui si je mourrais... ???
Sujet qui le touche tout particulièrement ayant déjà perdu une première mère...
Je lui ai répondu sérieusement mais avec humour (notre façon de communiquer souvent). Il avait posé la question et je lui ai répondu, mais en concluant que je n'avais pas le temps de mourir... et que nous avions plein de choses à vivre ensemble et après quand il serait lui-même adulte.
Vivement lundi soir que tout cela soit derrière...
Une amie m'a dit un jour qu'en fait mon fils faisait comme moi, "tout va bien, je vais bien"... même si ce n'est pas vrai... :-)))
Je crois que j'avais besoin de pleurer, c'est la 2 ème fois depuis l'annonce... Ca va mieux depuis.
gros bisous
Cati33
CLO123 ton message [251950] posté le 30/09/2017 16:35:00 par babette74,
Merci à toi, je vais m'appliquer à dire ce que je ressens et arrêter d'avoir la trouille
Que je suis ennuyée de lire ton parcours... quelle tartine..
de temps en temps je viendrai voir sur le site si tu vas mieux .
Je vois que tu vis en Suisse : demain matin je prends le train à Genève
pour Chur (1 nuit) puis Zermatt (2 nuits) Glacier Express.
J'ai vu un reportage à la TV sur ce train, et j'ai reçu une promo pour ce voyage : du coup, avec mon mari, ns partons tôt demain matin
Aucun rapport avec la maladie mais comme disait ma Maman : tout ce qui est pris n'est plus à prendre (même les kgs...)
Je t'envoie plein de bonnes ondes
Babette74
Que je suis ennuyée de lire ton parcours... quelle tartine..
de temps en temps je viendrai voir sur le site si tu vas mieux .
Je vois que tu vis en Suisse : demain matin je prends le train à Genève
pour Chur (1 nuit) puis Zermatt (2 nuits) Glacier Express.
J'ai vu un reportage à la TV sur ce train, et j'ai reçu une promo pour ce voyage : du coup, avec mon mari, ns partons tôt demain matin
Aucun rapport avec la maladie mais comme disait ma Maman : tout ce qui est pris n'est plus à prendre (même les kgs...)
Je t'envoie plein de bonnes ondes
Babette74
Et ta maman ça va ? [251948] posté le 30/09/2017 15:40:00 par Fofie
Cest la question que je redoute le plus car je ne sais pas vraiment quoi répondre non plus , alors je dis oui ça va , certaines personnes sont plus inquisitrices alors suivant l'affection que Je leur porte je répond plus ou moins à leur question .
Mais souvent quand je suis avec mes amies j'aime parler de d'autres sujets , rigoler , me changer les idées , non pas que je n'aime pas ma maman mais parfois j'ai besoin de penser à autre chose .
La fameuse question ça va est parfois tres dur pour vous et ma mère me le dit souvent mais pour les proches cette question est assez douloureuse .
Il y a certaines personnes que je côtoie au travail car je suis ostéopathe et qui parfois me demandent des nouvelles de ma maman et je mens je leur dit qu'elle va bien qu'elle travaille ...
Aujourd'hui il pleut et je cogite un peu
Merci de m'avoir lu
Sophie
Mais souvent quand je suis avec mes amies j'aime parler de d'autres sujets , rigoler , me changer les idées , non pas que je n'aime pas ma maman mais parfois j'ai besoin de penser à autre chose .
La fameuse question ça va est parfois tres dur pour vous et ma mère me le dit souvent mais pour les proches cette question est assez douloureuse .
Il y a certaines personnes que je côtoie au travail car je suis ostéopathe et qui parfois me demandent des nouvelles de ma maman et je mens je leur dit qu'elle va bien qu'elle travaille ...
Aujourd'hui il pleut et je cogite un peu
Merci de m'avoir lu
Sophie
@cati33 [251947] posté le 30/09/2017 15:36:00 par annabelb,
Je comprends ce que tu ressens car ma fille peut être parfois collée à moi et très sympa et là depuis la rentrée elle est plutôt explosive et pas très sympa. Du coup je me sens dans une position bancale à ces moments là car je n'ai pas besoin de moments stressants en plus du traitement mais je ne veux pas la faire culpabiliser non plus. Et puis lors d'une engueulade avec ma fille je me suis souvenue que souvent elle réagit comme cela lorsqu'elle est fatiguée et angoissée. Une fois le calme revenu je lui ai posé la question "pourquoi tu réagit comme ça? qu'est-ce qui explique que l'on ne peut pas te parler, te demander quelque chose sans que tu te mettes à crier?" et là elle m'a dit qu'elle était fatiguée et stressée (entrée en 6ème et la peur d'être en retard, d'oublier son carnet.... J'ai pu mettre des explications sur son comportement et de fait ne pas tout prendre contre moi. De son côté elle s'est couchée plus tôt et on a relativisé les bugs possible au niveau scolaire. Et comme tous les ados ou pré ados, les copains priment sur le reste, c'est comme ça. Une chose importante lorsque cet étape débute: leurs émotions sont décuplées et de fait leurs ressentis de la joie, la peine, la colère sont bien plus forts que ce que nous ressentons nous fasse à ces émotions.
Je pense qu'ils ont aussi peur pour nous et perso ma propre angoisse déborde parfois surtout concernant leur scolarité.
Etre maman d'ado c'est loin d'être simple et trouver le juste milieu entre autorité, affection et écoute est parfois exténuant. Je déteste ces journées où j'ai l'impression de ne devoir que formuler des reproches ou des demandes(laisses la table propre après le ptit dej, brosse toi les dents,pose ce téléphone, range ta chambre..etc...) parce qu'en fait j'ai juste peur pour eux et pour leur avenir.
ils sont à un âge où petit à petit ils vont se détacher de nous pour mieux pouvoir revenir quand ils auront passé cette étape.
Comme je sais que lundi tu te fais opérer et que le stress doit commencer à venir te chatouiller j'espère que tu vas pouvoir trouver un ou une amie ou quelqu'un de ta famille pour qu'il t'apaise.
Mais une chose est certaine: tu es la lumière de ton petit garçon et il t'aime!
Annabel
Je pense qu'ils ont aussi peur pour nous et perso ma propre angoisse déborde parfois surtout concernant leur scolarité.
Etre maman d'ado c'est loin d'être simple et trouver le juste milieu entre autorité, affection et écoute est parfois exténuant. Je déteste ces journées où j'ai l'impression de ne devoir que formuler des reproches ou des demandes(laisses la table propre après le ptit dej, brosse toi les dents,pose ce téléphone, range ta chambre..etc...) parce qu'en fait j'ai juste peur pour eux et pour leur avenir.
ils sont à un âge où petit à petit ils vont se détacher de nous pour mieux pouvoir revenir quand ils auront passé cette étape.
Comme je sais que lundi tu te fais opérer et que le stress doit commencer à venir te chatouiller j'espère que tu vas pouvoir trouver un ou une amie ou quelqu'un de ta famille pour qu'il t'apaise.
Mais une chose est certaine: tu es la lumière de ton petit garçon et il t'aime!
Annabel
@cati33 [251940] posté le 30/09/2017 12:47:00 par Jodalton
Difficile de donner des conseils. Je ne peux que te parler de ma propre expérience avec trois enfants de 15, 10 et 2 ans à l'annonce de mon cancer il y a maintenant 12 ans. Chacun a réagi différemment en fonction de son âge et aussi de son caractère et de la relation avec moi. Je pense que la façon de ton fils de s' isoler est une forme de protection. Le fait qu'il soit en contact avec des amis de son âge est plutôt positif, il me semble.
Il existe des consultations de psycho oncologie qui peuvent aider l'enfant à exprimer ses sentiments, ses peurs, ses doutes qu'il n'ose peut-être pas exprimer avec toi.
Mais c'est sûr que cette foutue maladie fait des dommages collatéraux.
Bon courage
Joëlle
Il existe des consultations de psycho oncologie qui peuvent aider l'enfant à exprimer ses sentiments, ses peurs, ses doutes qu'il n'ose peut-être pas exprimer avec toi.
Mais c'est sûr que cette foutue maladie fait des dommages collatéraux.
Bon courage
Joëlle
Mon fils [251933] posté le 30/09/2017 10:27:00 par cati33,
Bonjour,
J ai un adorable fils de 12 ans que j eleve seule. Plus la date de l operation approche, plus il s isole poud parler avec copains et copine, plus je le prends mal. Moi qui suis seule toute la journee, memd si je suis tres active et une vie sociale. J ai l impression qu il cherche constamment mes limites de tolerance. Et vraimeng j aspirerai a autre chose en ce moment...
Si vous aves des conseils, je suis preneuse.
Cati33
J ai un adorable fils de 12 ans que j eleve seule. Plus la date de l operation approche, plus il s isole poud parler avec copains et copine, plus je le prends mal. Moi qui suis seule toute la journee, memd si je suis tres active et une vie sociale. J ai l impression qu il cherche constamment mes limites de tolerance. Et vraimeng j aspirerai a autre chose en ce moment...
Si vous aves des conseils, je suis preneuse.
Cati33
@Babette74 [251931] posté le 30/09/2017 10:18:00 par clo123,
Bonjour Babette,
En lisant ton message, j'ai eu immédiatement la chanson de Bashung en tête: Osez Joséphine....
Et bien moi je suis contente d'apprendre que tu en es bientôt sortie! Quelle chance!
J'ai pris pendant 3 ans de l'Arimidex et ai fait une rechute en plein traitement! Alors profite-bien de cette réussite, c'est fantastique!
Savoure cette victoire et dis-le quand tu en as envie!
Pas plus, pas moins!
Avec toute mon amitié
Claudine
En lisant ton message, j'ai eu immédiatement la chanson de Bashung en tête: Osez Joséphine....
Et bien moi je suis contente d'apprendre que tu en es bientôt sortie! Quelle chance!
J'ai pris pendant 3 ans de l'Arimidex et ai fait une rechute en plein traitement! Alors profite-bien de cette réussite, c'est fantastique!
Savoure cette victoire et dis-le quand tu en as envie!
Pas plus, pas moins!
Avec toute mon amitié
Claudine
oser dire que ça va mieux ? [251903] posté le 29/09/2017 07:26:00 par babette74,
il y a une petite semaine que mon oncologue m'a dit que j'allais sortir des traitements (2 ctrl an - MT et mammo dans ma région et non au centre de cancéro)
A chaque fois que quelqu’un me dit "et toi ça va mieux, où tu en es ?"
je n'ose pas dire que je commence à voir le bout du tunnel.
En même temps je parle de ma crainte de récidive.. je n'arrive pas à être "à l'aise",
Mais tt de même, à l'idée d'arrêter Arimidex dans 2 mois (après 5 ans) ouf et trouille... car Ari serait pour éviter la récidive..
Bon, j'arrête mes bêtises
Je pense à vous tous les jours, je fais mon tour sur le site, je vois des femmes qui attendent un bébé, etc.. la vie..
Belle journée
Babette
A chaque fois que quelqu’un me dit "et toi ça va mieux, où tu en es ?"
je n'ose pas dire que je commence à voir le bout du tunnel.
En même temps je parle de ma crainte de récidive.. je n'arrive pas à être "à l'aise",
Mais tt de même, à l'idée d'arrêter Arimidex dans 2 mois (après 5 ans) ouf et trouille... car Ari serait pour éviter la récidive..
Bon, j'arrête mes bêtises
Je pense à vous tous les jours, je fais mon tour sur le site, je vois des femmes qui attendent un bébé, etc.. la vie..
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Babette
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