Plan anti cancer du gouvernement [Poster un message]
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Le droit à l'oubli [222441] posté le 16/03/2015 16:47:00 par amelimélo,
Depuis ce matin Europe 1 et certains articles remettent ce droit à l'oubli du cancer pour le travail, les assurances etc...Espérons que cela apporte du positif!
plan (prix du cancer pour la patiente) anti cancer du gouvernement [221816] posté le 24/02/2015 14:47:00 par momo78,
bonjour
les opérations que j'ai du subir pour le cancer on été de 4
a chaque fois j'ai eu des supplément d'honoraire pour le chirurgien,l'anesthésiste,le radiologue l'oncologie
la dernière fois
visite du chirurgien 80 euros,l'oncologue,50 euros,radiologue 45 euros
supplément opération 750 euros,anesthésiste 100 euros
et je ne parle pas des retenues sur les analyses et consultations pour la sécurité sociale
quand je pense que quand on vous dit quand vous êtes en ALD vous êtes a 100/100
je me demande a 100/100 de quoi,puisque tous les médecins spécialisés ont tous des suppléments d'honoraires
QUE FAIT LE GOUVERNEMENT POUR AIDER LES PERSONNES QUI ONT LA MALCHANCE D'ÈTRE TOUCHER PAR LE CANCER
heureusement que j'ai une mutuelle, car autrement je ne pourrai pas me soigner même a 100/100
il me reste quand même une part de ma poche,même avec ma mutuelle qui rembourse bien
LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ONT LES SOINS GRATUITS
PAS NOUS
je me pose des questions sur le nouveau système de santé qui c'est installer depuis quelques années et que fait le gouvernement pour l'avenir ????????
les opérations que j'ai du subir pour le cancer on été de 4
a chaque fois j'ai eu des supplément d'honoraire pour le chirurgien,l'anesthésiste,le radiologue l'oncologie
la dernière fois
visite du chirurgien 80 euros,l'oncologue,50 euros,radiologue 45 euros
supplément opération 750 euros,anesthésiste 100 euros
et je ne parle pas des retenues sur les analyses et consultations pour la sécurité sociale
quand je pense que quand on vous dit quand vous êtes en ALD vous êtes a 100/100
je me demande a 100/100 de quoi,puisque tous les médecins spécialisés ont tous des suppléments d'honoraires
QUE FAIT LE GOUVERNEMENT POUR AIDER LES PERSONNES QUI ONT LA MALCHANCE D'ÈTRE TOUCHER PAR LE CANCER
heureusement que j'ai une mutuelle, car autrement je ne pourrai pas me soigner même a 100/100
il me reste quand même une part de ma poche,même avec ma mutuelle qui rembourse bien
LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ONT LES SOINS GRATUITS
PAS NOUS
je me pose des questions sur le nouveau système de santé qui c'est installer depuis quelques années et que fait le gouvernement pour l'avenir ????????
1,5 milliards pour le 3e plan [214144] posté le 27/04/2014 19:48:00 par gudulette,
C'est la somme donnée par le gouvernement pour ce 3e plan cancer. Quand on voit que des transactions financières entre firmes industrielles et commerciales brassent des dizaines de milliards, je trouve que c'est faire très peu de cas de l'aide aux malades et à la recherche.
Et encore faut-il que l'argent soit bien utilisé.
Et encore faut-il que l'argent soit bien utilisé.
kiki1811 - Les Mammographies [211210] posté le 13/02/2014 21:06:00 par SunnyLife,
Et si on ajoute à tout ça notre discussion sur toutes celles qui ont été renvoyées chez elles avec des faux négatifs !!!! malgré toute une série de signes et symptômes que les radiologues et médecins refusent de considérer au nom le "leurs images" !
Et quoi qu'ils en disent, les mammos sont toujours des doses de rayons nocifs infligées au seins et plus de la compression des tissus qui n'est certainement pas anodine non plus.
Et quoi qu'ils en disent, les mammos sont toujours des doses de rayons nocifs infligées au seins et plus de la compression des tissus qui n'est certainement pas anodine non plus.
Allez hop! un petit coup de reufeuleumeuleuh [211207] posté le 13/02/2014 19:47:00 par kiki1811
Cancer du sein : une nouvelle étude relance la polémique sur les mammographies »
Le Parisien , Le Point , L'Express
Le Parisien indique que « la pratique de mammographies annuelles ne permet pas de réduire la mortalité par cancer du sein, selon une étude canadienne [parue dans le British Medical Journal] qui relance la polémique autour de l'intérêt des campagnes de dépistage organisé ».
Le journal explique que cette étude de la Canadian National Breast Cancer Screening Study, « réalisée sur près de 90.000 femmes âgées de 40 à 59 ans, suivies pendant 25 ans, a montré que les femmes qui avaient subi des mammographies annuelles pendant 5 ans n'avaient pas moins de risque de mourir d'un cancer du sein que celles ayant seulement bénéficié d'un examen physique ».
Le quotidien note qu’« au bout de 25 ans, 500 décès par cancer du sein étaient survenus chez les 44.925 femmes suivies par mammographies contre 505 décès chez les 44.910 femmes du groupe témoin. […] Les tumeurs du sein détectées étaient en revanche plus nombreuses dans le 1er groupe, soit 3.250 au total contre 3.133 dans le second à la fin de l'étude ».
Le Parisien souligne que « le déséquilibre était déjà net au bout de 5 ans, avec 666 cancers détectés chez les femmes sous mammographies contre 524 dans le groupe témoin. […] Cet "excédent" était encore de 106 tumeurs au bout de 15 ans, ce qui, selon les auteurs, "signifie que 22% des cancers diagnostiqués dans le premier groupe ont été surdiagnostiqués". Les tumeurs étaient de surcroît plus petites (1,4 cm dans le premier groupe contre 2,1 cm dans le second) au moment du diagnostic ».
Le journal précise que « le surdiagnostic fait référence à la détection de très petites tumeurs qui n'auraient pas eu d'impact du vivant de la personne concernée », et note qu’« en se fondant sur des études montrant une baisse de la mortalité, de nombreux pays occidentaux ont mis en place des programmes de dépistage organisé du cancer du sein. […] Mais d'autres études sont plus contradictoires : selon une étude de la Collaboration Cochrane, publiée en 2000 et régulièrement réévaluée depuis, le taux de mortalité des femmes dépistées ne serait guère différent de celui des autres femmes ».
« Une étude britannique publiée en 2012 avait au contraire estimé que le dépistage organisé du cancer du sein sauvait des vies mais entraînait un surdiagnostic estimé à près de 20% des cancers dépistés », poursuit le quotidien.
Le Parisien relève qu’« en septembre dernier, le Dr Jérôme Viguier, le directeur du Pôle santé publique et soins de l'Institut national du cancer, avait pour sa part estimé que la controverse était "scientifiquement réglée". Il avait ajouté que selon les dernières études, les programmes de dépistage organisé avaient permis de réduire la mortalité par cancer du sein de 15 à 21% et d'éviter 150 à 300 décès pour 100.000 femmes participant de manière régulière au dépistage pendant 10 ans ».
Les auteurs de cette étude canadienne écrivent quant à eux : « Nos résultats rejoignent les vues de certains commentateurs qui estiment que les politiques de dépistage par mammographies devraient être revues », mais remarquent que « les gouvernements, les organismes de financement de la recherche, les chercheurs et les médecins peuvent avoir intérêt à poursuivre des activités qui sont bien établies ».
Le Point note à son tour qu’une étude « prouve l'utilité de l'ablation des deux seins dans les formes familiales de cancer du sein », tandis qu’une autre « modère l'intérêt du dépistage systématique ».
Le magazine observe que cette dernière « risque d'alimenter la polémique sur le bien-fondé du dépistage systématique de ce cancer. Mais attention, le protocole évalué est différent de celui proposé dans notre pays : pour ce travail, près de 90.000 femmes de 40 à 59 ans ont été suivies pendant 5 ans, les unes subissant un dépistage annuel, les autres non (en France, le dépistage commence à 50 ans, se prolonge jusqu'à 74 ans et il est pratiqué tous les 2 ans) ».
Le Parisien , Le Point , L'Express
Le Parisien indique que « la pratique de mammographies annuelles ne permet pas de réduire la mortalité par cancer du sein, selon une étude canadienne [parue dans le British Medical Journal] qui relance la polémique autour de l'intérêt des campagnes de dépistage organisé ».
Le journal explique que cette étude de la Canadian National Breast Cancer Screening Study, « réalisée sur près de 90.000 femmes âgées de 40 à 59 ans, suivies pendant 25 ans, a montré que les femmes qui avaient subi des mammographies annuelles pendant 5 ans n'avaient pas moins de risque de mourir d'un cancer du sein que celles ayant seulement bénéficié d'un examen physique ».
Le quotidien note qu’« au bout de 25 ans, 500 décès par cancer du sein étaient survenus chez les 44.925 femmes suivies par mammographies contre 505 décès chez les 44.910 femmes du groupe témoin. […] Les tumeurs du sein détectées étaient en revanche plus nombreuses dans le 1er groupe, soit 3.250 au total contre 3.133 dans le second à la fin de l'étude ».
Le Parisien souligne que « le déséquilibre était déjà net au bout de 5 ans, avec 666 cancers détectés chez les femmes sous mammographies contre 524 dans le groupe témoin. […] Cet "excédent" était encore de 106 tumeurs au bout de 15 ans, ce qui, selon les auteurs, "signifie que 22% des cancers diagnostiqués dans le premier groupe ont été surdiagnostiqués". Les tumeurs étaient de surcroît plus petites (1,4 cm dans le premier groupe contre 2,1 cm dans le second) au moment du diagnostic ».
Le journal précise que « le surdiagnostic fait référence à la détection de très petites tumeurs qui n'auraient pas eu d'impact du vivant de la personne concernée », et note qu’« en se fondant sur des études montrant une baisse de la mortalité, de nombreux pays occidentaux ont mis en place des programmes de dépistage organisé du cancer du sein. […] Mais d'autres études sont plus contradictoires : selon une étude de la Collaboration Cochrane, publiée en 2000 et régulièrement réévaluée depuis, le taux de mortalité des femmes dépistées ne serait guère différent de celui des autres femmes ».
« Une étude britannique publiée en 2012 avait au contraire estimé que le dépistage organisé du cancer du sein sauvait des vies mais entraînait un surdiagnostic estimé à près de 20% des cancers dépistés », poursuit le quotidien.
Le Parisien relève qu’« en septembre dernier, le Dr Jérôme Viguier, le directeur du Pôle santé publique et soins de l'Institut national du cancer, avait pour sa part estimé que la controverse était "scientifiquement réglée". Il avait ajouté que selon les dernières études, les programmes de dépistage organisé avaient permis de réduire la mortalité par cancer du sein de 15 à 21% et d'éviter 150 à 300 décès pour 100.000 femmes participant de manière régulière au dépistage pendant 10 ans ».
Les auteurs de cette étude canadienne écrivent quant à eux : « Nos résultats rejoignent les vues de certains commentateurs qui estiment que les politiques de dépistage par mammographies devraient être revues », mais remarquent que « les gouvernements, les organismes de financement de la recherche, les chercheurs et les médecins peuvent avoir intérêt à poursuivre des activités qui sont bien établies ».
Le Point note à son tour qu’une étude « prouve l'utilité de l'ablation des deux seins dans les formes familiales de cancer du sein », tandis qu’une autre « modère l'intérêt du dépistage systématique ».
Le magazine observe que cette dernière « risque d'alimenter la polémique sur le bien-fondé du dépistage systématique de ce cancer. Mais attention, le protocole évalué est différent de celui proposé dans notre pays : pour ce travail, près de 90.000 femmes de 40 à 59 ans ont été suivies pendant 5 ans, les unes subissant un dépistage annuel, les autres non (en France, le dépistage commence à 50 ans, se prolonge jusqu'à 74 ans et il est pratiqué tous les 2 ans) ».
Plan cancer III [210998] posté le 08/02/2014 14:36:00 par pernelle
Apparemment, ça plaît aux ROSEurs/ROSEuses qui se contentent de discours arrosés de champ' et de p'tits fours, d'autocongratulations, de mesurettes qui seront probablement aussi bien mises en pratique que le plan I et II. Ce n'est pas le cas de toutes les patientes, ce n'est pas le cas de tous les médecins. Ce n'est pas mon cas... Quelques liens :
"Les Mots pour le dire 1ère partie" :
http://martinebronner.wordpress.com/2014/02/07/les-mots-pour-le-dire-1ere-partie/
"les Mots pour le dire 2ème partie" :
http://martinebronner.wordpress.com/2014/02/07/les-mots-pour-le-dire-2eme-partie/
"Le plan Cancer 3e du nom et toujours pas de décision médicale partagée" :
http://fuckmycancer.fr/2014/02/plancancer/
"3ième plan Cancer : objectifs ambitieux, moyens insuffisants et inadaptés"
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-l-ordre-reste-sourd-aux-etudiants-et-jeunes-medecins-107496006.html
"Plan Krouchtchev, plan cancer, big pharma, science Lyssenkiste et une Delépine dans le pied de tout le monde."
http://docteurdu16.blogspot.fr/2014/02/plan-krouchtchev-plan-cancer-big-pharma.html
"Les Mots pour le dire 1ère partie" :
http://martinebronner.wordpress.com/2014/02/07/les-mots-pour-le-dire-1ere-partie/
"les Mots pour le dire 2ème partie" :
http://martinebronner.wordpress.com/2014/02/07/les-mots-pour-le-dire-2eme-partie/
"Le plan Cancer 3e du nom et toujours pas de décision médicale partagée" :
http://fuckmycancer.fr/2014/02/plancancer/
"3ième plan Cancer : objectifs ambitieux, moyens insuffisants et inadaptés"
http://blog-snjmg.over-blog.com/article-l-ordre-reste-sourd-aux-etudiants-et-jeunes-medecins-107496006.html
"Plan Krouchtchev, plan cancer, big pharma, science Lyssenkiste et une Delépine dans le pied de tout le monde."
http://docteurdu16.blogspot.fr/2014/02/plan-krouchtchev-plan-cancer-big-pharma.html
Petitbouddha [209958] posté le 13/01/2014 19:17:00 par colibran,
Tu as raison, le braquage de banque est une excellente idée. On s'y serait mise à plusieurs et en une seule fois on pouvait payer plein de tests à toutes les copines. Après tout la finance qui gouverne le monde les banques en font un peu partie.
Je vais poser la question à mon MG aussi, et à qui je verrai dans mon centre, juste pour voir les réponses
Si j'ai bien lu je ne rentrais pas dans les critères (ménopausée et hormonodépendant) mais quand même juste pour voir si la possibilité est offerte à celles qui pourraient en bénéficier
y a du boulot les filles, je vous le dis ....
Bises
Claudine
Je vais poser la question à mon MG aussi, et à qui je verrai dans mon centre, juste pour voir les réponses
Si j'ai bien lu je ne rentrais pas dans les critères (ménopausée et hormonodépendant) mais quand même juste pour voir si la possibilité est offerte à celles qui pourraient en bénéficier
y a du boulot les filles, je vous le dis ....
Bises
Claudine
Petitbouddha [209959] posté le 13/01/2014 19:17:00 par colibran,
Tu as raison, le braquage de banque est une excellente idée. On s'y serait mise à plusieurs et en une seule fois on pouvait payer plein de tests à toutes les copines. Après tout la finance qui gouverne le monde les banques en font un peu partie.
Je vais poser la question à mon MG aussi, et à qui je verrai dans mon centre, juste pour voir les réponses
Si j'ai bien lu je ne rentrais pas dans les critères (ménopausée et hormonodépendant) mais quand même juste pour voir si la possibilité est offerte à celles qui pourraient en bénéficier
y a du boulot les filles, je vous le dis ....
Bises
Claudine
Je vais poser la question à mon MG aussi, et à qui je verrai dans mon centre, juste pour voir les réponses
Si j'ai bien lu je ne rentrais pas dans les critères (ménopausée et hormonodépendant) mais quand même juste pour voir si la possibilité est offerte à celles qui pourraient en bénéficier
y a du boulot les filles, je vous le dis ....
Bises
Claudine
Pernelle [209955] posté le 13/01/2014 18:20:00 par Petitbouddha,
j'ai discuté du sujet avec mon MG...enfin presque..car lui n'avait jamais entendu parler de ce test, il est tombé de sa chaise! Si j'avais eu connaissance de ce test l'an dernier j'aurai remué ciel et terre pour le faire et avoir une chance d'éviter la chimio..quitté à casser mon petit cochon ou braquer une banque. Je suis sûre de n'être pas la seule à le penser en dehors de toutes considérations politicomédicofinancières!
Merci à toi pour toutes ces précieuse infos.
Christelle
Merci à toi pour toutes ces précieuse infos.
Christelle
Oncoype, suite [209951] posté le 13/01/2014 16:57:00 par pernelle
Or c'est encore bien peu fréquent.
Sources
Eurocancer
e-cancer
about.breastcancer
Le Comité éthique et Cancer
http://www.ethique-cancer.fr/phoenixws/detailavis/topic-1/article-89/avis-n-21-du-15-janvier-2013.html
Institut Curie
Bisous les filles
Pernelle
Sources
Eurocancer
e-cancer
about.breastcancer
Le Comité éthique et Cancer
http://www.ethique-cancer.fr/phoenixws/detailavis/topic-1/article-89/avis-n-21-du-15-janvier-2013.html
Institut Curie
Bisous les filles
Pernelle
le test oncotype DX : Ce que vous et associations de patient(e)s devez savoir. [209950] posté le 13/01/2014 16:54:00 par pernelle
Globalement, encore actuellement, il s’administre TROP de chimiothérapies dans le cadre du cancer du sein :
Pourquoi administre-t-on une chimiothérapie?
Parce que certains primo-cancers sont agressifs, ont un pronostic inquiétant. Parce qu’une récidive, ça peut être grave. Parce que le bénéfice, au niveau collectif semble réel.
À l’échelon individuel, il n’en va pas forcément de même car l’évaluation du risque est peu performante, et que celle du bénéfice l’est encore moins.
Pour évaluer le risque, on dispose de plusieurs sortes de stratégies. Parmi celles-ci, les biomarqueurs.
Le développement des marqueurs biologiques, qu’ils soient déterminés par des méthodes anatomopathologiques (immunohistochimie ou hybridation in situ), biochimiques ou par biologie moléculaire, permettrait de mieux identifier les femmes pour lesquelles un traitement par chimiothérapie pourrait être évité :
les biomarqueurs tumoraux pronostiques sont utilisés pour prévoir l’évolution clinique d’un processus tumoral spécifique avant traitement. Ils permettent d’identifier les tumeurs à faible risque de récidive et pour lesquelles une chimiothérapie ne serait pas justifiée
les biomarqueurs tumoraux prédictifs sont utilisés pour prédire la réponse ou non à une thérapie donnée.
Pour qu’un biomarqueur obtienne l’AMM en France (et donc soit remboursé par la sécurité sociale), il faut qu’il remplisse des critères bien précis.
Parmi ces derniers, un petit nouveau a fait une percée fantastique sur le marché mondial : l’Oncotype DX , breveté par Les laboratoires Genomic Health inc, société américaine.
Pourquoi donc cet engouement, qui a amené plusieurs pays comme les États-Unis et bien d'autres encore, à autoriser sa mise sur le marché et à procéder à son remboursement partiel ou intégral ?
Parce que :
• ; Le test Oncotype DX permet l’identification des patientes qui bénéficieront ou pas d’une chimiothérapie adjuvante en fonction de la biologie de leur tumeur
• ; qu’il quantifie la probabilité de récidive à 10 ans (importance pronostique) et évalue le bénéfice anticipé de la chimiothérapie (importance prédictive)
• ; qu’il s’adresse aux patientes atteintes d’un cancer du sein en phase précoce ayant des récepteurs hormonaux positifs et n’exprimant pas HER2 (Les cancers du sein ne sont pas tous éligibles pour Oncotype DX)
Bien sûr, Genomic Health n’est pas la seule entreprise à avoir travaillé sur les biomarqueurs. Les espoirs qu’ont fait naitre la génomique pour l’amélioration de la prise en charge de pathologies lourdes et courantes ont motivé bien des chercheurs et dans bien des domaines. Ils ont également aiguillonné beaucoup d'entreprises car, outre la perspective de pouvoir récolter des lauriers flamboyants, les laboratoires voient en la génomique un petit Eldorado, bien tangible celui-là, susceptible de leur rapporter des sommes absolument colossales.
Des biomarqueurs comme uPA/PAI‐;1 ou MammaPrint® sont également sous haute surveillance depuis un moment et bénéficient d’évaluations plus ou moins prometteuses :
Niveau de preuve
Si on prend par exemple le test uPA et PAI-1, Si vos ganglions lymphatiques sont clairement des cellules cancéreuses (envahissement ganglionnaire), et votre tumeur est sensible aux hormones , de faibles niveaux d'uPA et PAI-1 peuvent indiquer que votre risque de récidive est très faible. Dans ce cas, la chimiothérapie ne serait pas clairement susceptible d’améliorer votre survie, ou si vous optez pour la chimio, votre chance de survie serait améliorée d’environ 1%. Si vous avez des niveaux élevés de uPA et PAI-1, le risque de récidive est élevé, et la chimiothérapie vous serait utile. Un plan de traitement qui comprend cyclophosphamide , méthotrexate et 5-fluoro-uracile (CMF) chimiothérapie permettrait d'améliorer vos chances de survie.
Pas négligeable hein quand on connait la kyrielle d’effets secondaires d’une telle chimio...
Mais revenons-en au test Oncotype DX, sujet central de cet article.
Oncotype DX est inclu dans toutes les recommandations internationales du cancer du sein en tant que test prédictif:
St Gallen – ;ESMO – ;ASCO – ;NCCN
Au niveau de son intérêt financier, les études pour le marché français sont faites et sont on ne peut plus parlantes :
• ; Chaque années, 53.000 nouvelles patientes sont touchées par un cancer du sein
• ; Sans le test Oncotype DX® : 52% de ces patientes seraient susceptibles de recevoir une chimiothérapie entraînant un coût total de plus de € 143 millions
• ; Si le Oncotype DX® était remboursés, 10 128 patients seraient susceptibles d'en bénéficier dans la pratique clinique.
• ; Plus de 37 millions € pourraient être économisés en évitant une inutile chimiothérapie.
• ; Lorsque l'on prend en compte le coût du test, on estime que la sécurité sociale pourrait économiser plus de 5 millions € (€ 496 par patiente testée) avec le test Oncotype DX ®.
Mais alors ma bonne dame, pourquoi ce test n’a toujours pas reçu l’adoubement de la Haute Autorité de Santé française ???
Mais parce que la France (pendant que d’autres pays ont déjà choisi d’utiliser ce test à grande échelle) fait du « programme pilote ».
En effet, a été mis en place, avec les Agences Régionales de Santé, des projets pilotes (Enfin, avec CERTAINES ARS, ce qui forcément génère, une fois de plus quelques petites inégalités territoriales dans la prise en charge des patientes)
• ; Principes du pilote:
– ;L’ARS finance le test Oncotype DX pour un nombre défini (ex. 100) de patientes (prix unitaire: 3180€)
– ;Le test Oncotype DX est proposé à des patientes pour lesquelles le bénéfice de la chimiothérapie est incertain, et qui en l’absence du test, recevraient une chimiothérapie “par précaution” (critères cliniques pré-établis (recommandations de Nice Saint Paul) et cas discutés et décidés en réunion multidisciplinaire,)
– ;Si les patientes ont un score de récurrence élevé (RS>31) et donc que la chimiothérapie s’avère être utile, Genomic Health rembourse le test Oncotype DX (maximum de 15 tests remboursés)
– ;Ce programme permet à l’ARS de ne pas payer « deux fois » (pour le test et pour la chimiothérapie)
Il y aura une évaluation médico-économique à la fin du programme pilote.
Donc, si tu veux bénéficier de ce test quand tes résultats d’anapath tombent et que le profil de ton cancer du néné est éligible :
-Où tu as eu la joyeuse idée de t’installer dans une région « pilote »
- Ou tu peux participer directement, avec ton petit porte-monnaie, à l’enrichissement de Genomic Health en payant de ta poche 3180 €.
Voilà voilà. Et Madame Bertinotti qui nous affirme sans sourciller que dans notre excellent système de santé française, nous traitons TOUS nos patients de la même manière. Voui voui voui. (Et si il n'y avait que pour l'Oncotype ...) Passons...
J’en étais là dans mes réflexions au sujet d’oncotype quand un petit coup de fil de Petitemarrante, (dont j’avais donné le nom à Europe 1 pour qu’elle me remplace - vu qu'on me demandait de me déplacer à Parigi et que je n'étais pas spécialement en forme pour jouer les "Bécassine à la ville" - à l’interview à laquelle cette radio voulait m'inviter après le coming-out de Mme La Ministre, me mit sérieusement la puce à l’oreille.
Celle-ci, en effet, venait d’être contactée pour « discuter de l’Oncotype » avec une représentante de l' Agence indépendante, PrPa, dédiée aux relations médias dans la santé.
Petite marrante étant cancéreuse toute débutante en a entendu parler sur le forum des impatientes, principalement par Calliopa, mais n’a qu’une très vague connaissance du sujet. Elle m’appelle pour savoir si j’en sais plus avant de rencontrer la dame qui veut venir jusque chez elle pour prendre une cup of tea et tailler une bavette à propos de l’oncotype.
Je lui dis ce que j’en sais et lui promet de fouiner un peu.
La dame en question fait son job. Elle bosse pour l’un de ses prestigieux clients : Notre sus-nommé Genomic Health inc.
Bien entendu, il s’agit de persuader Monique de l’intérêt de leur produit phare, qui n’est effectivement plus beaucoup sujet à controverse, si ce n’est par notre chère HAS et quelques autres égarés. On ne sait jamais. Le soutien d’une Impatiente convaincue pourrait être utile à la communication. Fédérer une, puis deux, puis trois (etc) associations de patient(e)s autour d’Oncotype pourrait peut-être avoir raison des derniers chipotages de l’INCa, de l’HAS et acolytes au sujet du bébé de leur client.
Jusque là, rien d’extraordinaire. Un industriel qui paye une boîte de com, que de plus banal.
Sauf qu’au cours de mes recherches de scherlockette en herbe, je tombe assez rapidement sur un rapport du Comité Éthique & Cancer, publié le 13 janvier 2013 et que c’est sur ce paragraphe que je tombe en arrêt
http://www.ethique-cancer.fr/phoenixws/detailavis/topic-1/article-89/avis-n-21-du-15-janvier-2013.html
Le danger d'une situation de monopole
"Parallèlement, le Comité en appelle à une extrême vigilance compte tenu de la situation de monopole détenu par la société Genomic Health. Cette société a le droit légitime de détenir un brevet sur son test, de bénéficier d’un retour sur investissement et de choisir de ne pas commercialiser sa technologie à des institutions tierces. Mais cela signifie que si les autorités de santé décident, après évaluation, de valider l’utilisation de ce test, il ne pourra être réalisé par aucun autre laboratoire que celui de Genomic Health, et notamment pas par les plateformes hospitalières de génétique moléculaire des cancers mises en place par l’INCa. Un tel cas de figure placerait le système de santé en situation de totale dépendance vis-à-vis d’un opérateur unique privé. Il y a un danger à ce que cette situation monopolistique se reproduise s’agissant d’autres tests de génétique moléculaire développés par des sociétés commerciales alors même qu’il sera difficile de résister à la demande des patients pour ces tests dont l’utilité peut être importante. Le Comité invite par conséquent les autorités de santé à rechercher avec la société Genomic Health – et cela dès le lancement de l’évaluation du test Oncotype DX –, et avec les entreprises du même type, des solutions satisfaisantes pour tous, qui devront éviter que le système de santé et d’assurance maladie ne se trouve dépendant d’une telle position de monopole. »
Immédiatement, l’affaire Myriad me revient alors en tête et les clignotants rouges s’allument. Si aujourd’hui une patiente française, susceptible d’être porteuse de la mutation BRCA1 et BRAC2 souhaite bénéficier du test disponible dans l’hexagone pour savoir si elle veut se retrouver devant les mêmes dilemnes qu’Angelina Joly, c’est bien à cause de ces sombres histoires de brevets et de monopoles abusifs qu’elle devra patienter entre 6 mois et un an avant d’être fixée. Ou si elle est pressée, elle devra faire comme Manuela : s'offrir elle-même son test et chercher son "bonheur" à l'étranger.
Si l’histoire de Myriad t’intéresse, tu peux lire cet article de John Sulston, Prix Nobel de médecine 2002, publié dans Le Monde Diplomatique. Si tu as la flemme, je te recopie seulement les dernières lignes :
« Nos sociétés occidentales traversent une période d’intensification de la croyance dans la propriété privée, au détriment du bien public. Pourtant, tout démontre notre incapacité à prendre des décisions collectives sensées en nous fondant sur la concurrence commerciale. L’appât du gain a ainsi presque réussi à privatiser le génome, notre code ADN commun ­ et cette menace pèse toujours. Dans cette lutte, la ténacité du projet public a fait de la séquence du génome humain le socle d’un système d’informations biologiques ouvert et libre, qui permettra d’accroître nos connaissances à une vitesse incomparable. C’est là le patrimoine, inaliénable, de l’humanité. »
John Sulston.
http://temporalites.free.fr/?browse=Le%20g%C3%A9nome%20humain%20sauv%C3%A9%20de%20la%20sp%C3%A9culation
Si tu veux avoir une petite idée des enjeux énormes qui existent à tous les étages concernant la génomique, ses Impacts sur la Recherche et le Développement, sur les modèles économiques des industriels de la Santé, sur les implications le la génomique dans le domaine scientifique, médicale et économique, lis cette étude de Bionet Partners
http://www.ariis.fr/wp-content/uploads/2011/03/biomarqueurs-etude-version-complete-130-slides.pdf
En tout cas, pour moi, deux choses sont claires :
il faudrait que toutes les associations qui vont probablement être démarchées dans les semaines à venir aient au moins lu le rapport de la Commission Éthique et Cancer, aient lu l’article de John Sulston et posent les bonnes questions à la dame de PRPA, qu'elles se renseignent auprès de l'HAS sur l'état des négociations en cours avec Genomic Health, avant d’aller déguster la moindre cup of tea avec elle, histoire d’aider la HAS et autres instances concernées à obtenir des conditions acceptables d'accords juridiques et commerciaux avec Genomic Health.
Il faudrait que tout oncologue, exerçant dans une région pilote, en informe ses patientes et que son service aident ses dernières à faire les démarches auprès de son ARS pour pouvoir en profiter.
Pourquoi administre-t-on une chimiothérapie?
Parce que certains primo-cancers sont agressifs, ont un pronostic inquiétant. Parce qu’une récidive, ça peut être grave. Parce que le bénéfice, au niveau collectif semble réel.
À l’échelon individuel, il n’en va pas forcément de même car l’évaluation du risque est peu performante, et que celle du bénéfice l’est encore moins.
Pour évaluer le risque, on dispose de plusieurs sortes de stratégies. Parmi celles-ci, les biomarqueurs.
Le développement des marqueurs biologiques, qu’ils soient déterminés par des méthodes anatomopathologiques (immunohistochimie ou hybridation in situ), biochimiques ou par biologie moléculaire, permettrait de mieux identifier les femmes pour lesquelles un traitement par chimiothérapie pourrait être évité :
les biomarqueurs tumoraux pronostiques sont utilisés pour prévoir l’évolution clinique d’un processus tumoral spécifique avant traitement. Ils permettent d’identifier les tumeurs à faible risque de récidive et pour lesquelles une chimiothérapie ne serait pas justifiée
les biomarqueurs tumoraux prédictifs sont utilisés pour prédire la réponse ou non à une thérapie donnée.
Pour qu’un biomarqueur obtienne l’AMM en France (et donc soit remboursé par la sécurité sociale), il faut qu’il remplisse des critères bien précis.
Parmi ces derniers, un petit nouveau a fait une percée fantastique sur le marché mondial : l’Oncotype DX , breveté par Les laboratoires Genomic Health inc, société américaine.
Pourquoi donc cet engouement, qui a amené plusieurs pays comme les États-Unis et bien d'autres encore, à autoriser sa mise sur le marché et à procéder à son remboursement partiel ou intégral ?
Parce que :
• ; Le test Oncotype DX permet l’identification des patientes qui bénéficieront ou pas d’une chimiothérapie adjuvante en fonction de la biologie de leur tumeur
• ; qu’il quantifie la probabilité de récidive à 10 ans (importance pronostique) et évalue le bénéfice anticipé de la chimiothérapie (importance prédictive)
• ; qu’il s’adresse aux patientes atteintes d’un cancer du sein en phase précoce ayant des récepteurs hormonaux positifs et n’exprimant pas HER2 (Les cancers du sein ne sont pas tous éligibles pour Oncotype DX)
Bien sûr, Genomic Health n’est pas la seule entreprise à avoir travaillé sur les biomarqueurs. Les espoirs qu’ont fait naitre la génomique pour l’amélioration de la prise en charge de pathologies lourdes et courantes ont motivé bien des chercheurs et dans bien des domaines. Ils ont également aiguillonné beaucoup d'entreprises car, outre la perspective de pouvoir récolter des lauriers flamboyants, les laboratoires voient en la génomique un petit Eldorado, bien tangible celui-là, susceptible de leur rapporter des sommes absolument colossales.
Des biomarqueurs comme uPA/PAI‐;1 ou MammaPrint® sont également sous haute surveillance depuis un moment et bénéficient d’évaluations plus ou moins prometteuses :
Niveau de preuve
Si on prend par exemple le test uPA et PAI-1, Si vos ganglions lymphatiques sont clairement des cellules cancéreuses (envahissement ganglionnaire), et votre tumeur est sensible aux hormones , de faibles niveaux d'uPA et PAI-1 peuvent indiquer que votre risque de récidive est très faible. Dans ce cas, la chimiothérapie ne serait pas clairement susceptible d’améliorer votre survie, ou si vous optez pour la chimio, votre chance de survie serait améliorée d’environ 1%. Si vous avez des niveaux élevés de uPA et PAI-1, le risque de récidive est élevé, et la chimiothérapie vous serait utile. Un plan de traitement qui comprend cyclophosphamide , méthotrexate et 5-fluoro-uracile (CMF) chimiothérapie permettrait d'améliorer vos chances de survie.
Pas négligeable hein quand on connait la kyrielle d’effets secondaires d’une telle chimio...
Mais revenons-en au test Oncotype DX, sujet central de cet article.
Oncotype DX est inclu dans toutes les recommandations internationales du cancer du sein en tant que test prédictif:
St Gallen – ;ESMO – ;ASCO – ;NCCN
Au niveau de son intérêt financier, les études pour le marché français sont faites et sont on ne peut plus parlantes :
• ; Chaque années, 53.000 nouvelles patientes sont touchées par un cancer du sein
• ; Sans le test Oncotype DX® : 52% de ces patientes seraient susceptibles de recevoir une chimiothérapie entraînant un coût total de plus de € 143 millions
• ; Si le Oncotype DX® était remboursés, 10 128 patients seraient susceptibles d'en bénéficier dans la pratique clinique.
• ; Plus de 37 millions € pourraient être économisés en évitant une inutile chimiothérapie.
• ; Lorsque l'on prend en compte le coût du test, on estime que la sécurité sociale pourrait économiser plus de 5 millions € (€ 496 par patiente testée) avec le test Oncotype DX ®.
Mais alors ma bonne dame, pourquoi ce test n’a toujours pas reçu l’adoubement de la Haute Autorité de Santé française ???
Mais parce que la France (pendant que d’autres pays ont déjà choisi d’utiliser ce test à grande échelle) fait du « programme pilote ».
En effet, a été mis en place, avec les Agences Régionales de Santé, des projets pilotes (Enfin, avec CERTAINES ARS, ce qui forcément génère, une fois de plus quelques petites inégalités territoriales dans la prise en charge des patientes)
• ; Principes du pilote:
– ;L’ARS finance le test Oncotype DX pour un nombre défini (ex. 100) de patientes (prix unitaire: 3180€)
– ;Le test Oncotype DX est proposé à des patientes pour lesquelles le bénéfice de la chimiothérapie est incertain, et qui en l’absence du test, recevraient une chimiothérapie “par précaution” (critères cliniques pré-établis (recommandations de Nice Saint Paul) et cas discutés et décidés en réunion multidisciplinaire,)
– ;Si les patientes ont un score de récurrence élevé (RS>31) et donc que la chimiothérapie s’avère être utile, Genomic Health rembourse le test Oncotype DX (maximum de 15 tests remboursés)
– ;Ce programme permet à l’ARS de ne pas payer « deux fois » (pour le test et pour la chimiothérapie)
Il y aura une évaluation médico-économique à la fin du programme pilote.
Donc, si tu veux bénéficier de ce test quand tes résultats d’anapath tombent et que le profil de ton cancer du néné est éligible :
-Où tu as eu la joyeuse idée de t’installer dans une région « pilote »
- Ou tu peux participer directement, avec ton petit porte-monnaie, à l’enrichissement de Genomic Health en payant de ta poche 3180 €.
Voilà voilà. Et Madame Bertinotti qui nous affirme sans sourciller que dans notre excellent système de santé française, nous traitons TOUS nos patients de la même manière. Voui voui voui. (Et si il n'y avait que pour l'Oncotype ...) Passons...
J’en étais là dans mes réflexions au sujet d’oncotype quand un petit coup de fil de Petitemarrante, (dont j’avais donné le nom à Europe 1 pour qu’elle me remplace - vu qu'on me demandait de me déplacer à Parigi et que je n'étais pas spécialement en forme pour jouer les "Bécassine à la ville" - à l’interview à laquelle cette radio voulait m'inviter après le coming-out de Mme La Ministre, me mit sérieusement la puce à l’oreille.
Celle-ci, en effet, venait d’être contactée pour « discuter de l’Oncotype » avec une représentante de l' Agence indépendante, PrPa, dédiée aux relations médias dans la santé.
Petite marrante étant cancéreuse toute débutante en a entendu parler sur le forum des impatientes, principalement par Calliopa, mais n’a qu’une très vague connaissance du sujet. Elle m’appelle pour savoir si j’en sais plus avant de rencontrer la dame qui veut venir jusque chez elle pour prendre une cup of tea et tailler une bavette à propos de l’oncotype.
Je lui dis ce que j’en sais et lui promet de fouiner un peu.
La dame en question fait son job. Elle bosse pour l’un de ses prestigieux clients : Notre sus-nommé Genomic Health inc.
Bien entendu, il s’agit de persuader Monique de l’intérêt de leur produit phare, qui n’est effectivement plus beaucoup sujet à controverse, si ce n’est par notre chère HAS et quelques autres égarés. On ne sait jamais. Le soutien d’une Impatiente convaincue pourrait être utile à la communication. Fédérer une, puis deux, puis trois (etc) associations de patient(e)s autour d’Oncotype pourrait peut-être avoir raison des derniers chipotages de l’INCa, de l’HAS et acolytes au sujet du bébé de leur client.
Jusque là, rien d’extraordinaire. Un industriel qui paye une boîte de com, que de plus banal.
Sauf qu’au cours de mes recherches de scherlockette en herbe, je tombe assez rapidement sur un rapport du Comité Éthique & Cancer, publié le 13 janvier 2013 et que c’est sur ce paragraphe que je tombe en arrêt
http://www.ethique-cancer.fr/phoenixws/detailavis/topic-1/article-89/avis-n-21-du-15-janvier-2013.html
Le danger d'une situation de monopole
"Parallèlement, le Comité en appelle à une extrême vigilance compte tenu de la situation de monopole détenu par la société Genomic Health. Cette société a le droit légitime de détenir un brevet sur son test, de bénéficier d’un retour sur investissement et de choisir de ne pas commercialiser sa technologie à des institutions tierces. Mais cela signifie que si les autorités de santé décident, après évaluation, de valider l’utilisation de ce test, il ne pourra être réalisé par aucun autre laboratoire que celui de Genomic Health, et notamment pas par les plateformes hospitalières de génétique moléculaire des cancers mises en place par l’INCa. Un tel cas de figure placerait le système de santé en situation de totale dépendance vis-à-vis d’un opérateur unique privé. Il y a un danger à ce que cette situation monopolistique se reproduise s’agissant d’autres tests de génétique moléculaire développés par des sociétés commerciales alors même qu’il sera difficile de résister à la demande des patients pour ces tests dont l’utilité peut être importante. Le Comité invite par conséquent les autorités de santé à rechercher avec la société Genomic Health – et cela dès le lancement de l’évaluation du test Oncotype DX –, et avec les entreprises du même type, des solutions satisfaisantes pour tous, qui devront éviter que le système de santé et d’assurance maladie ne se trouve dépendant d’une telle position de monopole. »
Immédiatement, l’affaire Myriad me revient alors en tête et les clignotants rouges s’allument. Si aujourd’hui une patiente française, susceptible d’être porteuse de la mutation BRCA1 et BRAC2 souhaite bénéficier du test disponible dans l’hexagone pour savoir si elle veut se retrouver devant les mêmes dilemnes qu’Angelina Joly, c’est bien à cause de ces sombres histoires de brevets et de monopoles abusifs qu’elle devra patienter entre 6 mois et un an avant d’être fixée. Ou si elle est pressée, elle devra faire comme Manuela : s'offrir elle-même son test et chercher son "bonheur" à l'étranger.
Si l’histoire de Myriad t’intéresse, tu peux lire cet article de John Sulston, Prix Nobel de médecine 2002, publié dans Le Monde Diplomatique. Si tu as la flemme, je te recopie seulement les dernières lignes :
« Nos sociétés occidentales traversent une période d’intensification de la croyance dans la propriété privée, au détriment du bien public. Pourtant, tout démontre notre incapacité à prendre des décisions collectives sensées en nous fondant sur la concurrence commerciale. L’appât du gain a ainsi presque réussi à privatiser le génome, notre code ADN commun ­ et cette menace pèse toujours. Dans cette lutte, la ténacité du projet public a fait de la séquence du génome humain le socle d’un système d’informations biologiques ouvert et libre, qui permettra d’accroître nos connaissances à une vitesse incomparable. C’est là le patrimoine, inaliénable, de l’humanité. »
John Sulston.
http://temporalites.free.fr/?browse=Le%20g%C3%A9nome%20humain%20sauv%C3%A9%20de%20la%20sp%C3%A9culation
Si tu veux avoir une petite idée des enjeux énormes qui existent à tous les étages concernant la génomique, ses Impacts sur la Recherche et le Développement, sur les modèles économiques des industriels de la Santé, sur les implications le la génomique dans le domaine scientifique, médicale et économique, lis cette étude de Bionet Partners
http://www.ariis.fr/wp-content/uploads/2011/03/biomarqueurs-etude-version-complete-130-slides.pdf
En tout cas, pour moi, deux choses sont claires :
il faudrait que toutes les associations qui vont probablement être démarchées dans les semaines à venir aient au moins lu le rapport de la Commission Éthique et Cancer, aient lu l’article de John Sulston et posent les bonnes questions à la dame de PRPA, qu'elles se renseignent auprès de l'HAS sur l'état des négociations en cours avec Genomic Health, avant d’aller déguster la moindre cup of tea avec elle, histoire d’aider la HAS et autres instances concernées à obtenir des conditions acceptables d'accords juridiques et commerciaux avec Genomic Health.
Il faudrait que tout oncologue, exerçant dans une région pilote, en informe ses patientes et que son service aident ses dernières à faire les démarches auprès de son ARS pour pouvoir en profiter.
Enquête dépistage K du sein. Recherche de témoins [209191] posté le 21/12/2013 13:51:00 par pernelle
Hello les coupines,
À la Pernelle, ça chôme pas malgré le pointage sécu. Avec mes copines tatas flingueuses de la bloggosphère nénés, on fait l'ouverture de la chasse aux pièges à gogos : 2 gros lièvres pour le moment.
Pour le premier : 3 articles
L'opération "Mammobile de l'Hérault" :
http://lacrabahuteuse.fr/2013/12/lettre-ouverte-a-linstitut-national-du-cancer-au-sujet-de-la-mamamobile/
http://sylvainfevre.blogspot.fr/2013/12/la-papamobile-son-age-ok-mais-la.html?spref=tw
http://fuckmycancer.fr/2013/12/depistage-precoce-du-cancer-du-sein-et-business-dans-lherault/
Nous interrogeons des organismes puissants, des personnalités en vue : certains sont de bonne foi, d'autres font preuve d'un cynisme effarant.
Dans l'affaire "mammobile", le fait que l'INCa ait pris la peine de me répondre, à moi, petite bécassine lambda paumée dans sa cambrousse, qu'elle refile la patate chaude à l'Agence Régionale de Santé du Languedoc Roussillon, nous fait dire que nous appuyons sur un point qui fait mal. Nous nous trompons peut-être, mais des éclaircissements sont de toute façon indispensables.
Pour appuyer notre démarche de transparence, nous avons besoin de témoignages de femmes du département de l'Hérault pour qu'elles répondent à ce questionnaire. Nous en avons déjà récupérés quelques uns via les réseaux sociaux, mais plus il y en aura, plus armées nous serons.
Le questionnaire, il est là :
http://lacrabahuteuse.fr/2013/12/questionnaire-sur-la-mammobile-de-lherault/
Merci de faire tourner l'info! On recrute des limiers ;-)
Mon adresse face de bouc :
https://www.facebook.com/helene.lacrabahuteuse
Bisous et Noyeux joël à toutes
PS : pour les curieux , le deuxième champ de mines, c'est l'opération SEVE, à Strasbourg :
http://fuckmycancer.fr/2013/12/cancer-seve-encore-une-association-qui-va-menerver/
À la Pernelle, ça chôme pas malgré le pointage sécu. Avec mes copines tatas flingueuses de la bloggosphère nénés, on fait l'ouverture de la chasse aux pièges à gogos : 2 gros lièvres pour le moment.
Pour le premier : 3 articles
L'opération "Mammobile de l'Hérault" :
http://lacrabahuteuse.fr/2013/12/lettre-ouverte-a-linstitut-national-du-cancer-au-sujet-de-la-mamamobile/
http://sylvainfevre.blogspot.fr/2013/12/la-papamobile-son-age-ok-mais-la.html?spref=tw
http://fuckmycancer.fr/2013/12/depistage-precoce-du-cancer-du-sein-et-business-dans-lherault/
Nous interrogeons des organismes puissants, des personnalités en vue : certains sont de bonne foi, d'autres font preuve d'un cynisme effarant.
Dans l'affaire "mammobile", le fait que l'INCa ait pris la peine de me répondre, à moi, petite bécassine lambda paumée dans sa cambrousse, qu'elle refile la patate chaude à l'Agence Régionale de Santé du Languedoc Roussillon, nous fait dire que nous appuyons sur un point qui fait mal. Nous nous trompons peut-être, mais des éclaircissements sont de toute façon indispensables.
Pour appuyer notre démarche de transparence, nous avons besoin de témoignages de femmes du département de l'Hérault pour qu'elles répondent à ce questionnaire. Nous en avons déjà récupérés quelques uns via les réseaux sociaux, mais plus il y en aura, plus armées nous serons.
Le questionnaire, il est là :
http://lacrabahuteuse.fr/2013/12/questionnaire-sur-la-mammobile-de-lherault/
Merci de faire tourner l'info! On recrute des limiers ;-)
Mon adresse face de bouc :
https://www.facebook.com/helene.lacrabahuteuse
Bisous et Noyeux joël à toutes
PS : pour les curieux , le deuxième champ de mines, c'est l'opération SEVE, à Strasbourg :
http://fuckmycancer.fr/2013/12/cancer-seve-encore-une-association-qui-va-menerver/
Le rapport Vernant, un virage à gauche pour le cancer ? [207523] posté le 14/11/2013 17:28:00 par nanon,
La lutte contre le cancer serait-il le laboratoire pour insuffler au système de santé français un virage à gauche ? Avec l'accent mis sur la réduction des inégalités, les dépassements d'honoraires inacceptables ou l'importance du dépistage organisé, les recommandations pour le troisième plan cancer sont loin d'être seulement techniques. Le déremboursement du dépistage individuel du cancer de la prostate par le taux de PSA par exemple témoigne bien d'un choix politique guidé par l'intérêt collectif et non pas individuel. Quant à l'intérêt manifesté tout au long des pages pour une plus grande reconnaissance des sciences humaines, il s'agit d'utiliser ce levier pour mieux combattre les disparités en matière de prise en charge ou d'espérance de vie. L'inflexion à gauche n'est pas la seule surprise de ce rapport Vernant. L'Institut national du cancer (Inca), ces derniers temps très contesté, sort renforcé en voyant réaffirmé son rôle au niveau national. Pour autant, cette volonté n'a pas suscité l'enthousiasme chez les ministres récipiendaires. Marisol Touraine et Geneviève Fioraso ont assuré le service minimum. Les deux ministres n'ont pas jugé nécessaire par exemple d'organiser une conférence de presse. Dans un communiqué commun publié le jour de la remise du rapport, les propositions ont seulement vocation “à enrichir le travail important des groupes de travail mis en place par le ministère des Affaires sociales et de la Santé et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche”, en collaboration avec l'Inca, chargé d'élaborer le plan cancer 3. Bref le rapport Vernant est ici réduit à devenir une source d'inspiration parmi d'autres et non pas le socle fondateur du futur plan annoncé pour le début 2014.
En attendant, les propositions du Pr Jean-Paul Vernant provoquent des réactions controversées chez les experts. Le Pr Véronique Trillet-Lenoir (hospices civils de Lyon) en reconnait trois principales qualités. En premier lieu, "la cohérence: sans en avoir pris connaissance, il reprend les évaluations menées par la Direction générale de la santé et de l'Inca sur les insuffisances en matière de dépistage, ou d'implication du médecin généraliste dans le parcours de soin. Il est aussi courageux lorsqu'il dénonce les dépassements d'honoraires exigés par certains médecins à l'hôpital public ou demande le déremboursement du PSA et la graduation des soins. Ce rapport est aussi en rupture avec tous ceux qui l'on précédé. Au lieu de créer de nouvelle structures, il appelle à la simplification du mille-feuilles existant C'est là une vraie source d'économies pour les finances publiques. Dans ce schéma, l'Inca assure un pilotage national. Aux cancéropôles reviennent de larges responsabilités interrégionales. Enfin, les ARS ont vocation à animer sur un territoire donné l'optimisation de la prise en charge.
Gérard Parmentier (Union nationale hospitalière privée de cancérologie) ne partage pas cet enthousiasme. Dans sa chronique hebdomadaire datée du 2 septembre dernier, il pointe les oublis nombreux concernant les acteurs libéraux. Et s'interroge sur par exemple “sur le dénigrement des réseaux régionaux de cancérologie qui sont une des réussites des plans cancers précédents” ou sur la casse du dépistage organisé.
Le débat, on l'a compris ne fait que commencer….
En attendant, les propositions du Pr Jean-Paul Vernant provoquent des réactions controversées chez les experts. Le Pr Véronique Trillet-Lenoir (hospices civils de Lyon) en reconnait trois principales qualités. En premier lieu, "la cohérence: sans en avoir pris connaissance, il reprend les évaluations menées par la Direction générale de la santé et de l'Inca sur les insuffisances en matière de dépistage, ou d'implication du médecin généraliste dans le parcours de soin. Il est aussi courageux lorsqu'il dénonce les dépassements d'honoraires exigés par certains médecins à l'hôpital public ou demande le déremboursement du PSA et la graduation des soins. Ce rapport est aussi en rupture avec tous ceux qui l'on précédé. Au lieu de créer de nouvelle structures, il appelle à la simplification du mille-feuilles existant C'est là une vraie source d'économies pour les finances publiques. Dans ce schéma, l'Inca assure un pilotage national. Aux cancéropôles reviennent de larges responsabilités interrégionales. Enfin, les ARS ont vocation à animer sur un territoire donné l'optimisation de la prise en charge.
Gérard Parmentier (Union nationale hospitalière privée de cancérologie) ne partage pas cet enthousiasme. Dans sa chronique hebdomadaire datée du 2 septembre dernier, il pointe les oublis nombreux concernant les acteurs libéraux. Et s'interroge sur par exemple “sur le dénigrement des réseaux régionaux de cancérologie qui sont une des réussites des plans cancers précédents” ou sur la casse du dépistage organisé.
Le débat, on l'a compris ne fait que commencer….
Recommandations pour le troisième Plan Cancer [205438] posté le 27/09/2013 17:24:00 par nanon,
2 septembre 2013
PROFESSEUR JEAN-PAUL VERNANT
JUILLET 2013
RAPPORT À
LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ
ET À
LA MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
Un plan national de santé peut être un plan parmi d’autres, éventuel facteur de morcellement et de confusion. Nous espérons que ce ne sera pas le cas du troisième plan cancer, parce qu’il s’attachera à proposer des solutions pour tenter de régler les difficiles problèmes des inégalités sociales, des rapports entre soignants et soignés et entre médecine hospitalière et médecine de ville qui débordent largement le cadre du cancer.
Ainsi nous osons espérer que ce plan aura quelque chance de produire un effet de levier et qu’il contribuera à améliorer de façon plus générale le système de santé.
A lire :
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Recommandations-pour-le-3e-plan-cancer.pdf
2 septembre 2013
PROFESSEUR JEAN-PAUL VERNANT
JUILLET 2013
RAPPORT À
LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ
ET À
LA MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
Un plan national de santé peut être un plan parmi d’autres, éventuel facteur de morcellement et de confusion. Nous espérons que ce ne sera pas le cas du troisième plan cancer, parce qu’il s’attachera à proposer des solutions pour tenter de régler les difficiles problèmes des inégalités sociales, des rapports entre soignants et soignés et entre médecine hospitalière et médecine de ville qui débordent largement le cadre du cancer.
Ainsi nous osons espérer que ce plan aura quelque chance de produire un effet de levier et qu’il contribuera à améliorer de façon plus générale le système de santé.
A lire :
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Recommandations-pour-le-3e-plan-cancer.pdf
Tribu cancer [203594] posté le 12/08/2013 14:47:00 par dorat,
Vous connaissez peut-être ce site vraiment intéressant qui propose des échanges par mail la nuit avec des bénévoles Tribucancer.org
Il propose également de commenter une lettre ouverte au responsable du 3ème plan Cancer pour la création d'un revenu minimum d'existence aux personnes de faibles revenus. Cette initiative m'a plu, j'ai donné mon avis.
Il propose également de commenter une lettre ouverte au responsable du 3ème plan Cancer pour la création d'un revenu minimum d'existence aux personnes de faibles revenus. Cette initiative m'a plu, j'ai donné mon avis.
Se mobiliser pour donner un nouvel élan au troisième Plan cancer [198679] posté le 23/04/2013 08:11:00 par nanon,
28 mars 2013
La Ligue contre le cancer lance un appel à contributions :
"Mobilisons-nous pour que le Plan cancer III soit le nôtre"
http://www.leciss.org/espace-presse/actualit%C3%A9s/se-mobiliser-pour-donner-un-nouvel-%C3%A9lan-au-troisi%C3%A8me-plan-cancer
28 mars 2013
La Ligue contre le cancer lance un appel à contributions :
"Mobilisons-nous pour que le Plan cancer III soit le nôtre"
http://www.leciss.org/espace-presse/actualit%C3%A9s/se-mobiliser-pour-donner-un-nouvel-%C3%A9lan-au-troisi%C3%A8me-plan-cancer
Vous êtes invité à apporter votre contribution à la préparation du prochain Plan cancer, jusqu’au 20 mai 2013. [196492] posté le 27/02/2013 13:58:00 par nanon,
Le Président de la République, François Hollande, a annoncé,
le 4 décembre dernier, le lancement d’un troisième Plan cancer, à partir de 2014. Il en a confié la préparation à Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à la Pitié Salpêtrière, en collaboration avec les ministères et parties prenantes concernés.
Le professeur Vernant remettra dans le courant de l’été 2013 ses recommandations, qui seront élaborées grâce aux auditions et contributions des décideurs publics, des professionnels et des usagers des champs de la recherche, de la santé publique et de la cancérologie.
Vous êtes ou vous avez été atteint d’un cancer, l’un de vos proches a été touché par un cancer, vous êtes membre d’une association, professionnel de santé ou du secteur social, chercheur, citoyen… Vous avez identifié une difficulté, une solution ou une piste de réponse sur une thématique liée au cancer.
------------------------------
Vos contributions peuvent porter sur tous les sujets en rapport avec la lutte contre les cancers, et notamment parmi les axes de travail préparatoires :
> la prévention et le dépistage des cancers ;
> les soins et l’organisation des prises en charge en cancérologie ;
> la vie des personnes atteintes pendant et après un cancer ;
> la formation professionnelle et les métiers de la cancérologie ;
> la recherche et l’innovation ;
> les inégalités face aux cancers.
Les contributions pourront être rendues publiques, de façon anonyme, avec l’accord de leurs auteurs, sur ce site ou dans les rapports préparatoires au troisième Plan cancer.
-----------------------------
Espace de contributions
http://www.plan-cancer.gouv.fr/preparation-du-3e-plan-cancer.html
Le Président de la République, François Hollande, a annoncé,
le 4 décembre dernier, le lancement d’un troisième Plan cancer, à partir de 2014. Il en a confié la préparation à Jean-Paul Vernant, professeur d’hématologie à la Pitié Salpêtrière, en collaboration avec les ministères et parties prenantes concernés.
Le professeur Vernant remettra dans le courant de l’été 2013 ses recommandations, qui seront élaborées grâce aux auditions et contributions des décideurs publics, des professionnels et des usagers des champs de la recherche, de la santé publique et de la cancérologie.
Vous êtes ou vous avez été atteint d’un cancer, l’un de vos proches a été touché par un cancer, vous êtes membre d’une association, professionnel de santé ou du secteur social, chercheur, citoyen… Vous avez identifié une difficulté, une solution ou une piste de réponse sur une thématique liée au cancer.
------------------------------
Vos contributions peuvent porter sur tous les sujets en rapport avec la lutte contre les cancers, et notamment parmi les axes de travail préparatoires :
> la prévention et le dépistage des cancers ;
> les soins et l’organisation des prises en charge en cancérologie ;
> la vie des personnes atteintes pendant et après un cancer ;
> la formation professionnelle et les métiers de la cancérologie ;
> la recherche et l’innovation ;
> les inégalités face aux cancers.
Les contributions pourront être rendues publiques, de façon anonyme, avec l’accord de leurs auteurs, sur ce site ou dans les rapports préparatoires au troisième Plan cancer.
-----------------------------
Espace de contributions
http://www.plan-cancer.gouv.fr/preparation-du-3e-plan-cancer.html
Critères qualité des établissements [194096] posté le 13/01/2013 16:17:00 par fleurdemai,
Merci kiki , oui ce là rassure ....... établissement
Critères qualité des établissements [194090] posté le 13/01/2013 11:46:00 par Mailody,
Merci Kiki pour ce lien.
Effectivement ça peut être très utile si besoin d'un deuxième avis bien que je croise les doigts pour ne pas me retrouver dans cette situation, l'établissement dans lequel je suis suivie étant par ailleurs très bien noté dans tous les domaines.
Effectivement ça peut être très utile si besoin d'un deuxième avis bien que je croise les doigts pour ne pas me retrouver dans cette situation, l'établissement dans lequel je suis suivie étant par ailleurs très bien noté dans tous les domaines.
criteres qualité des établissements traitant le cancer en France [194089] posté le 13/01/2013 09:52:00 par kiki1811
on vient de publier le classement des établissements prenant en charge le cancer (pas que le sein) sur plusieurs criteres...
je ne sais pas si ce sera rassurant pour certaines qui ont ete prises en charge dans un etablissement ne figurant pas sur la liste... en tout cas ca peut aider pour savoir ou demander un 2eme avis si on n'est pas satisfait du premier...
https://services.santeclair.fr/owih/accesPublic.do?idPart=MMA-PUBLIC&idCharte=MMA#
je ne sais pas si ce sera rassurant pour certaines qui ont ete prises en charge dans un etablissement ne figurant pas sur la liste... en tout cas ca peut aider pour savoir ou demander un 2eme avis si on n'est pas satisfait du premier...
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Les Impatientes c'est maintenant aussi une association à but non lucratif !
Gardez à l'esprit que vous ne pourrez obtenir ici que des témoignages personnels et en aucun
cas un avis médical
Seules les personnes qui connaissent votre dossier médical et vos antécédents sont aptes à donner un avis éclairé.
Nous ne pouvons que vous encourager à entamer / approfondir le dialogue avec le corps médical qui vous suit.
Merci d'en tenir compte dans vos échanges.
Ces forums sont consacrés uniquement au cancer du sein. Pour les autres formes de cancer, nous ne sommes pas aptes à répondre à vos attentes.
Chaque personne doit garder à l'esprit ces quelques règles simples :
- Abstenez-vous de tout avis médical. Personne ici n'est médecin. Vous partagez votre vécu de la maladie, rien de plus.
- Ne citez pas de noms de médecin ou de laboratoire
- Postez dans le forum adéquat, vous aurez plus de chance d'avoir des réponses pertinentes.
- Soyez concises. Faites des messages courts, ou à défaut, denses. Donnez un titre signifiant à vos messages. Evitez les hors sujets qui seront supprimés
- Utilisez les adresses mail personnelles pour converser de manière privée. Pour parler de la pluie et du beau temps, pour donner des nouvelles, conversez par email. Demandez aux personnes à qui vous écrivez si elles sont d'accord pour entamer un échange par mail avant d'inonder leur boîte.
- N'incluez pas les gens, sans leur avoir demandé leur autorisation, dans des listes de distributions de blagues, d'images, de powerpoint, etc.
- D'une manière générale... soyez sympa :) Tout le monde a le droit de donner son avis et les avis différents du vôtre sont autorisés (si si :))) Traitez les autres comme vous aimeriez qu'on vous traite : avec écoute, respect et attention. Evitez les jugements de valeur. Tout emportement ou insulte seront immédiatement supprimés, ainsi que les réponses qui y seront faites.
Les impatientes : le premier réseau de femmes atteintes du cancer du sein.
Pour celles qui ne veulent plus subir la médecine en étant simples patientes,
pour celles qui ont envie de prendre leur santé en main, pour celles qui
pensent que la vie n'attend pas : c'est ici et maintenant.
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